Le manifeste

Le manifeste

C’était inscrit sur la pierre, lu lors de cette visite sur cette petite Terre, dans cette lointaine banlieue de la Galaxie mère, Mais lisons ce rescrit :

« Les ténèbres sont inscrites sur notre petite terre depuis trois mille ans, voyant de tribales orientations s'initier parure du Verbe lors qu'elles n'en sont que contrefaçon outrancière. Cette paranoïa en puissance depuis ces jours, gonflée d'un orgueil démesuré, n'a plus eu de cesse que de martyriser les Etres Humains dans sa croyance ineffable élective. Ne nous leurrons, elle est la modélisation systémique d'une tentative de civilisation spiritualiste qui a avortée dans le magma boueux d'un matérialisme grossier, dont les vagues sont le conte des soubresauts d'une histoire malmenée par son errance et ses cristallisations. Il n'y a de doute sur sa tentative de mettre en règle tous les fruits de la terre à son service, de par les stances de ses livres imaginaires qui ruissèlent le sang des innocents, dans une complainte qui ne cesse dans ce jour où semble triompher sa déréliction la plus profonde. Les heures noires et de sinistre mémoire sont ses caducées. On y voit poindre ici tout le travers de sa destinée qui n'est plus invisible, mais bien témoignée de par ses actes ignobles, qui n'ont de vertu que pour la racaille qui s'y lie. Prenant les armes contre l'Humanité pour l'asservir, en contemplation de ses écrits, voici l'avance furieuse de ces maléfices qui ourdissent des guerres sans répits, contre le Pouvoir naturel, contre la croyance Christique, qui avait évacuée sa prétention ridicule de ressembler à Dieu, au sien peut-être, mais en aucun cas à Dieu Souverain, dont , pour parler simplement, chacun d'entre nous, nous, les Etres Humains, est partie. Les siècles se suivent, voyant cette sphère faire de l'entrisme, de l'insinuation en toutes gouvernances, stigmatisant les uns les autres afin qu'ils se combattent et que puissent récupérer tous les titres ses agents corrupteurs, ses agents espions, ses agents s'infiltrant dans toutes les ramures en soudoyant par le sexe et par l'argent, tout un chacun en prébende de ses instincts. Ils sont à l'Est comme à l'Ouest, au  Nord comme au Sud, sauterelles belliqueuses initiant la tuerie de tout ce qui n'appartient à leur secte barbare, issue des ténèbres. Des ténèbres réclamant le sang des nouveaux nés, des ténèbres réclamant les massacres pour prospérer. Et cet alitement à la bestialité y fait fortune, déguisant dans l'hypocrisie la plus perverse son avance implacable. Une avance effrayante où tout un chacun de ce Peuple doit rendre compte, y compris de son intimité, la déviance aux ordres et aux lois subordonnées de cet état dans les états étant punie de mort, non seulement du délinquant mais de certains membres de sa famille. Voici l'enfer qui s'avance au nom des invectives de son Dieu, qui n'a rien de Dieu mais tout de l'ange déchu par excellence, un Dieu hostile à l'Humanité qui n'appartient qu’à la bestialité, voyant tout être esclave pour la parure de son éternité, un animal que ce Peuple a le droit de voler, de violer et bien entendu de tuer aux loisirs de la dépravation qui le conditionne. Le faux ici s'argumente le vrai voyant se prendre dans la toile de cette errance les plus braves comme les plus glorieux, voyant aussi lâchement assassinés ces détracteurs, envoyés aux fosses de l'oubli, décimés de la surface de la terre. Pour prospérer, nonobstant les individus écartés, cette dérive en puissance organise dans la division, des guerres destructrices, alimentées par les idéologies de son invention quand ce ne sont pas les religions. On verra ainsi naître par son sein, tous les avatars lui permettant de briser la Voie Christique qui avec celle de Bouddha est la seule Voie permettant l'élévation de l'Humain à son potentiel de transcendance. Les religions croupions sont son enseigne, reptation de leurs lois et de leurs enseignements, délirantes perversions des âmes qui dans leurs temples réduits au strict minimum croient assurer leur lendemain, lors que leurs actes vont à l'inverse de la Voie, tous empreints de l'esclavagisme qui leur tient lieu d'avoir. Sans mystère, ce Peuple enseigne, dans l'incrédibilité la plus totale, l'artifice du mal aimé que la terre entière pourchasse en fonction de sa confession et en aucun cas en fonction de ses actes. Naît sous leur joug l'annonciation de son triomphe, les guerres qui se suivent prononçant la mise à mort des pauvres de sa Confession, au nom d'une idéologie qu'elle subventionnera, comme elle subventionne son antithèse. L'horreur est à son comble aux pluri centaine de millénaires de l'épopée humaine en ce jour contrefaite  qui impose sa marque de fabrique: les ismes, ces tares qui interrogent, culpabilisent, flagellent au nom d'histoires naturelles réécrites par une barbarie qui glose. Dans tous les pouvoirs en masques de leurs hybrides associations, sectes et sociétés dites de pensées, leur verbe dans sa hideur témoigne, cherchant à réduire tout un chacun en esclavage à leur paranoïa délirante. Et les esclaves, à leurs pieds, sont là, vendus aux votes de la Nation, comme des marques de savonnettes, dans l'ignorance de leurs appartenances de Peuples endoctrinés par une propagande asservissante. Et ces esclaves s'éblouissent des idéologies putrides qui ont occasionné une révolution sans nom en Angleterre, suivie d'une autre en France, de deux guerres mondiales, et de ces sommets ridicules de pseudos élite à la solde, petits pieds de ce manifeste universel dominateur et usurpateur de toutes volontés des Peuples. Nous y voici ce jour dans cette horreur systémique qui règne dans notre France, implantant une dictature  nazi communiste de haut vol, ce mondial socialisme qui est le tablier des lâches  et des corrompus, des veules et des félons, de tout ce grimoire enrôlé dans les loges, les basses loges, les hautes loges, d'une franc-maçonnerie avariée, insinuée par ce manifeste qui s'institue règne. La désintégration est ici à son sommet, perlant de par ethnies composées l’alliance irréversible qui s’abat sur l’Occident, initiant dans la démesure le sacrifice des « animaux », notamment en Syrie, en Libye, en Ukraine, et dans tous ces pays d’Afrique qui voient leur étendard brisé par un crépuscule dantesque où l’on ne voit s’affronter ces ethnies, bien au contraire, se servant des uns des autres pour labourer leur cimetière de vivants. Ce manifeste est là dans sa permanence et son insidieuse guerre silencieuse, voyant corrompus et gitons, prébendiers et gangsters, violeurs et assassins, le servir sans failles, dans une barbarie éhontée enchaînant dans ses prismes ce que furent hier les Peuples Indo Européens, nouveaux esclaves de cette tyrannie, la tyrannie de la paranoïa aigüe. Ce monde est en déliquescence sous ce joug, mais ce monde a connu bien d’autres viols de l’esprit, de l’Ame et du corps, et sera renvoyer à leurs chères études la spoliation de ce manifeste, n’en doutons un seul instant, car dictature et tyrannie ont toujours été combattu, et rien ni personne ne pourra faire en sorte qu’elles ne soient combattues. Les armes pour destituer cette oligarchie machiavélique sont les armes de la Démocratie la plus pure, qui dans sa juste demeure ne saura accueillir aux pouvoirs quels qu’ils soient cette cohorte de la nuit qui voudrait nous rendre esclave à son service… »

Nous rendîmes compte de ce rescrit au Parlement de nos essaims, qui condamnèrent sévèrement cet espace sans avenir s’il restait ainsi sous le joug de l’anachronisme le plus virulent. Aucune décision à son encontre sinon qu’une surveillance accrue afin qu’en fonction de son intégration dans la Galaxie, ne se propage pas cette plaie idéologique.

© Vincent Thierry