Voyage dimensionnel

Voyage dimensionnel

Et si nous nous intéressions aux processus de voyage quantique.

Si nous partons du principe que un est en tout et tout est en un, nous pouvons comprendre qu’il existe une infinie de potentialité à naître à la fois de ce que nous appelons le temps comme de ce que nous appelons l’espace, sans oublier l’interférence entre ces deux polarités qui dans notre esprit coexistent, mais qui dans la réalité sont des paradigmes inexistants au sens de la vertu énergétique que tout en un, chacun anime, chacun car chacun est unique et ce qui relève du réel n’est qu’une trame de la réalité, la multiplicité engendrant la réalité.

L’énergie est tout, et dans sa simplicité peut se résumer dans une particule et bien entendu dans son action qui représente le champ énergétique que l’on pourrait traduire aussi bien par une onde. Il n’y a en définitive qu’une correction à apporter qui est celle de la compréhension qu’en action la particule est onde, qu’au repos elle est de même onde, une onde stationnaire, donc un champ d’énergie mobile ou non.

Partant de ce principe en interaction avec le principe de l’action, chaque être est source d’un champ d’énergie, d’un champ d’onde qui est le reflet de son action comme de son inaction, un potentiel fabuleux capable de se transférer, de se métamorphoser, de se densifier, de s’unir, de s’opposer, de s’intensifier.

A la racine de l’action se situe l’immanence qui reste le socle de la concaténation des énergies et leur transcendance. La rencontre de la transcendance et de l’immanence détermine l’évolution, l’inverse la désintégration. Il faut imaginer ce seuil pour bien comprendre que le déterminisme est la clé de voûte de cet agencement, et que ce déterminisme est lié donc tant pour l’individué que pour le généré à l’accession de son pouvoir de transcendance pour opérer dans l’immanence.

Chaque Être étant unique, ses composantes énergétiques le menant à l’infini des possibilités, on voit pour ce qu’il est de l’ensemble des Êtres que les possibilités d’évolution comme d’involution sont la résultante non pas d’une addition mais bien d’une multiplication des énergies quantitatives de chaque Être.

Lieu et temps sont du domaine de la genèse, états de nature primitive ou ultime en voie ou non d’accession à leur transcendance, marque de l’évolution qualitative énergétique. Ici l’on comprendra qu’il existe des degrés par lesquels passent les Êtres qui ne sont pas sur les mêmes niveaux de compréhension et dont la majorité par enchaînement reste dans la quantification involutive liée à la domination d’énergies ou de groupes d’énergies négatives pour des raisons de divers ordres, principalement matérielles, l’impossibilité pour ces énergies négatives d’accéder à une énergie positive étant liée à des variations parasites les conduisant à l’atrophie de leur potentiel énergétique.

Comprendre l’univers comme l’ensemble des Univers c’est comprendre la Vie dans son mouvement régénérateur vers l’immanence, et à partir de là exposer capacité comme incapacité, liberté comme enchaînement des formalités énergétiques qui s’ébruitent bien souvent dans la virtualité pour se confondre dans le néant, plutôt que de s’ordonnancer et se répandre, acclimatant l’incomposé pour le composer, en signifiant les états de la nature profonde de la vie et son évolution signifiante.

En aparté, nous pouvons ici voir les modélisations politiques totalitaires liées non pas à des modalités génératrices d’action mais bien au contraire au couronnement du statisme invoqué par le mimétisme qui se canalise par l’invariance, qui se résume par le sigle, la parole, le chant, qui ne sont que des ondes motrices, non pas contrairement à ce que l’on pense d’action, mais de statisme dans la considération de leur compréhension organique, voyant l’intelligence énergétique diminuer comme l’inverse du carré de l’échantillon compromis par l’illusion, ce qui n’est pas le cas des modélisations politiques ouvertes, liées à des modalités génératrices d’actions, car participes par complémentarités de gestalts de préhensions s’ordonnant naturellement dans l’évolution au regard de l’intelligence ici se multipliant et non se divisant.

Cet aparté fait de la régulation qui peut être inverse ou en adéquation avec la Voie, savoir l’évolution qui est par transcendance rencontre de l’immanence, explique parfaitement les modèles psychosociologiques que peuvent revêtir toutes déterminations, compte tenu du champ de vacuité, et compte tenu du potentiel énergétique individué comme généré.

Ceci explique aussi la capacité de l’Être à développer et se développer par l’évolution comme l’involution, et met en exergue que la matrice de ces coordinations relève de l’implication des champs énergétiques tant individués que générés qui formalisent l’état des civilisations créées, en devenir, ou en formation.

À ce stade, nous allons aller plus loin, pour bien prendre conscience que le temps comme l’espace peuvent être joués, comme un jeu, dans le cadre du développement énergétique en sa conscience et par sa conscience. Le temps comme l’espace ne sont que des projections et ne reposent que sur une adaptation séquentielle que rien ne justifie dans le corps des univers. À ce degré nous dirons que ce sont simplement des expressions qui peuvent se deviser à l’infini, se concaténer, s’abstraire, s’ignorer, se replier.

Au moment où le voyage dans l’espace devient une nécessité afin d’essaimer notre galaxie, il conviendrait de se rappeler de ce postulat. En aparté, alors que les scientifiques s’éreintent sur la manière de domestiquer l’énergie gravitationnelle, en est il une bien plus simple à canaliser, c’est celle de l’énergie hadronique, dont l’inverse du rayon de son gradient permet par la concaténation de ce que nous nommons arbitrairement l’espace/temps, de se déplacer à la vitesse subatomique, pulvérisant toute autre formule cherchant désespérément à mettre en pratique des vitesses approchant la vitesse de la lumière.

La vitesse de la lumière n’est qu’un leurre et l’oubli même qu’elle est prédéterminée par une onde, onde qui peut être surpassée par sa modalité intrinsèque, existant dans les univers d’autres caractéristiques confondant sa systémique incomplète et erronée. Pour poursuivre, nous dirons qu’il ne faut plus avoir comme référence une vision purement séquentielle, mais bien une vision géométrique de l’ensemble constitué par ce un en tout et tout en un qui génère la Vie qui doit s’accomplir afin de générer ses constituants, sachant que nous ne sommes les uns les autres qu’une particule de ce que l’on pourrait nommer une sphère couvrant un prisme aux facettes infinies, en lesquelles et par lesquelles nous devons trouver un chemin parmi l’infini pour parvenir au but.

© Vincent Thierry