A l’heure du choix

À l’heure du choix

 

À l’heure du choix, après que l’on a pris les Français pour des imbéciles congénitaux, des demeurés dont le quotient intellectuel sur l’échelle de la bêtise serait de cent sur cent, après que les « journalistes » se soient intéressés au Peuple Français sans en connaître rien, sinon qu’en faisant accroire partout que ce Peuple était très partisan de l’Europe larvaire, du mondialisme outrecuidant, qu’ils défendent avec acharnement.

Après les litanies « politiques » nous ayant encore une fois démontré la lâcheté des participants au regard de notre Nation, de notre Peuple, de notre Histoire, hors quelques paraboles de bon aloi permettant de faire accroire, le Peuple Français va trancher, ce Peuple qui n’est pas idiot, qui bien au contraire en ses provinces, gardiennes de la Culture multimillénaire de la France, car la France n’est pas Paris et encore moins Lyon ou Marseille, et l’intelligence ne se trouve pas dans ces dernières villes mais bien dans les villes de province, ces petites villes, ces hameaux tant méprisés par l’intelligentsia de la pensée unique.

Le Peuple donc va voter, mais pour quels errements, une extrême gauche qui a un train de retard et qui ne sait pas encore que le communisme, cette dictature ayant commis cent millions de morts et continuant encore à en faire dans certains pays, est destitué et a fait place dans les ex-pays d’URSS enfin à des modèles démocratiques, qui même s’ils ne sont pas particulièrement reluisants pour certains d’entre eux, ont le mérite d’exister, une extrême gauche, qui est bien la seule à exister par le monde et qui ne représente rien pour l’avenir sinon l’incarcération de l’intelligence et la divinisation d’une humanité rampante et délétère, qui ne seront en aucun cas approuvées par le Peuple Français.

Plus près une gauche désunie, entonnant et scandant des propos sans lendemain, qui feraient blêmir Jaurès, qui lui fut un grand homme, épris de justice mais avant tout gardien de l’Histoire Française, de la Nation et de la République, tout le contraire de cette avanie qui se profile, domestique d’une Europe dictatoriale édifiant un crypto communisme sur tous les États qu’elle anéantit, pauvres États croyant trouver une respiration en participant à son œuvre de destruction, et qui se retrouvent les uns les autres valets d’une usurpation malsaine et outrancière à tel point que certains d’entre eux par la voix de leurs dirigeants font savoir qu’ils en ont assez de manger dans la cuisine, le salon n’étant pas pour eux, bien entendu.

Gauche donc, gauche sans nom et sans devenir sinon celui de l’utopie machiavélique la portant toujours vers l’arbitraire, dans le nationalisme ou dans l’internationalisme, toujours vers le dépérissement des valeurs incarnées de l’honneur et de la sagesse, de la République, qui est je le rappelle au sens platonicien du terme, l’Art de diriger la Cité et non de profiter de la Cité jusqu’en ses institutions, rappelons les écoutes téléphoniques, les morts mystérieuses, l’entrée en guerre de la France, sous le gouvernement de leur dernier prétendant, un règne de sang et de souffrance pour le Peuple, un chômage endémique, une entrée massive d’exogènes, il suffit, le Peuple Français a de la mémoire, et saura écarter le despotisme de ses tenants.

Et au milieu, que l’on regarde bien ce milieu, le conte de l’hypocrisie la plus souveraine, un prétendant qui se moque comme d’une farce de la France et qui n’a d’autre objectif que de voir rentrer la queue basse le Peuple Français dans la fournaise de cette Europe bâtie sur l’hérésie la plus inféconde, cette Europe dont il n’a que le verbe à la bouche, danger public s’il en fût pour la grandeur de la France qui disparaîtra s’il devient président, car ce valet pitoyable de cette Europe atrophiée n’aura d’autre but que sa destruction, tant dans ses valeurs que dans sa probité, les Français sauront dire non à cette déliquescence qui se présente.

À droite toute, que voyons-nous, un parti en présence, mesuré, indiscipliné dans ses avances, pêchant par favoritisme, portant des exigences qui pourraient être saines si et si seulement le carriérisme ne l’emportait sur la volonté, volonté qu’il conviendra de maîtriser afin qu’elle excelle, volonté portée par le Peuple, pour le Peuple, ce Peuple auquel il ne faut pas raconter n’importe quoi, la politique ne se fonde pas sur les communautarismes, la politique ne se fonde pas sur la ségrégation, un Français de souche n’a donc t’il aucune valeur aux yeux de certains des prétendants de cette droite qui se dit à droite et qui depuis quelques semaines dérive vers une accentuation gauchisante qui ferait pâlir un tenant de mai 1968 ?

La politique n’est pas une prostituée qui s’incline pour recueillir des voix qui ne sont pas tenantes de son idéal, le manichéisme ne dure qu’un temps, ainsi le Peuple Français, s’il n’y a de déclaration ferme, précise, circonscrite, risque de n’adhérer que partiellement au désir d’Unité que représente cette voie, et plus à droite viendra peut-être pour mettre en cause cette infection des idées de gauche dans les idées de droite, ces billevesées, ces dramatiques incohérences, ces génuflexions lassantes, plus à droite où deux voies se proposent complémentaires l’une de l’autre, n’en déplaisent à leurs tenants, où ailleurs dans ces votes blancs et nuls qui peuvent pulvériser des records.

Mais en aucun cas dans ces dithyrambiques opiacées qui ne voient dans l’être Humain qu’un être à déraciner, extrême gauche, gauche, droite, ne parlons pas du milieu par pitié et encore moins de ces écologistes bêtifiants leurs litanies, extrême droite, le Peuple Français saura choisir, au-delà, de ces sondages qui ne sont que menstrues de « journalistes » inféodés à une bulle technocratique qui lentement s’enlise dans ses dérélictions et qui voudraient voir le Peuple Français suivre leurs injonctions, leurs obstinations, jusqu’à la lie de leur propre déchéance.

Eh bien non, ce Peuple que vous vomissez, ce Peuple que vous croyez contraindre, ce Peuple que vous avilissez, ce Peuple que vous défigurez, ce Peuple, toujours debout, malgré vos acharnements médiatiques, saura, souhaitons-le pour la France se réveiller et dans un tsunami emporter vos décombres afin de fertiliser l’Avenir, cet Avenir basé non pas sur vos « valeurs » stériles, mais sur la valeur Humaine, celle que tous les candidats, or quelques-uns ont oublié, car faut-il le rappeler, ce n’est pas un prétendant qui fait le politique, mais le Peuple !

© Vincent Thierry