Mairie, Pouvoir et ambition personnelle.

Mairie, Pouvoir et ambition personnelle.

 

Il était une fois dans une commune située en banlieue sud ouest de Paris, un Élu qui cherchait un faire-valoir dans le cadre de son avancement personnel et qui de sorte, dans la réflexion commune de savoir ce qu’il valait, au nom d’un parti se présenta en trouvant ordinaire la présence d’une administratrice qui sans compter ses heures lui permit de valoriser ses desseins.

Content de cette personne il la fit venir dans sa Mairie pour déployer ses connaissances et à peine la personne vint-elle que se levèrent des boucliers de repus et d’assoiffés de puissance qui cherchèrent à lui nuire. Que de curiosités malsaines cette personne initiée à la probité développa-t-elle pour qu’ainsi la nuisance se déchaînât ?

L’élu n’en prit ombrage sur l’instant trop préoccupé de se révéler au Conseil auquel il accéda, sans oublier de faire quelques remarques désagréables à l’encontre de la personne, la traitant volontiers d’administratrice lorsque le sujet n’était pas acquis à sa personne.

Ainsi passa le temps permettant à la personne de mesurer la réalité communale dans tout ce qu’elle représente de prébendes et d’honneur, voyant les clans se dresser les uns contre les autres, la lutte pour un pouvoir imparfait car toujours chargé de veulerie. Jusqu’au jour où ce désir du pouvoir vint jusqu’à elle, sous les auspices d’un second imbu de son désir de plaire qui revenant d’un long congé, et dieu sait qu’il y en a des congés dans ce genre de cloaque, après discours ostentatoire près de l’Élu, (de quel discours s’agit-il là ? bien entendu celui de l’ancienneté déférant une connaissance elle-même sujette à distorsion par rapport à l’ambition), vit notre personne se défaire de son poste pour le complu et sa renommée.

Quelle morale tirer de cette histoire ? Que nos prétendants politiques ne sont pas mûrs pour relever le défi de servir le Peuple qui les a élus. Leur ambition personnelle dévore la réalité pour la figer dans une abstraction dont les Êtres Humains subissent le sort. L’incapacité est règne de cette mesure, et cet Élu a démontré son incapacité au pouvoir, au pouvoir d’assumer ses décisions, au pouvoir de mobiliser les énergies afin non pas de s’ouvrir une voie royale mais d’ouvrir un dessein à la communauté qu’il dirige.

Et lorsqu’on pense que cet Élu siège au Conseil Régional, on ne peut qu’être inquiet de l’avenir de la Région, la voix de cet Élu n’étant pas une voix composante mais une voix personnelle qui ne régit que son devenir et non le devenir de la communauté.

En résumé comment peut-on compter sur un citoyen élu qui ne respecte pas sa parole au sein même de la communauté directrice dans laquelle il dirige ? Et combien sont-ils de cet acabit sur notre sol ? Dévorés d’ambition, détruisant des vies sur leur passage avec le dédain et la pleutrerie qui ne conviennent qu’aux lâches. Combien sont-ils ? Peut-être conviendra-t-il de se pencher pour les partis un peu plus sur cette réalité communale afin de discerner avec exactitude ceux qui servent le Peuple et ceux qui se servent du Peuple pour prospérer à ses dépens.

© Vincent Thierry