Amour en fêtes…

Amour en fêtes…

 

Iris des vagues amazones et des cils en écrins, voici venir le temps de la beauté, des rives florales l'enchantement, demeure des lys et des roses incarnées, de ces fruits, danse, qui déploient leurs ailes épanouies, et les chœurs mystérieux, accompagnant le partage des joies dans une allégresse souveraine, alors, qu'enfanté des brumes, apparaît le soleil majestueux, ondoyant des rêves au miroir d’Agathe, des flots riverains, des blondeurs sacrées, où la nue du romarin des âges éblouie des stances alanguies, des faunes efflorescences, là, ici, plus loin, dans une fête de renouveau, dans le sacre du firmament exondant la magnificence des formes à la forge de l'éternité.

Ainsi de l'ambre aux joies olympiennes qui vont de fastes en fastes les lumineuses perceptions, aux libres enivrements dont les parfums aux arômes puissants éveillent toutes passions, tout avenir dans un clair dessein illuminant ce monde, vague après vague, toujours renouvelé par les talismaniques vertus délibérant le règne et ses mannes apprivoisées, car inscrit du Verbe aux efflorescences enchantées et épanchées, retrouvant la florale destinée des règnes délibérés, ouverts sur la constellation des flamboiements divins.

Dessein de souverains messages aux pâmoisons éternelles allant de fugue en fugues ces merveilleux paysages où les regards se confondent pour mieux s'unir dans un hymne de beauté, un hymne de plaisir, d’émotion et de partage dans l’azur constellant l’horizon de ses draperies diaphanes, de ses nuages épicés de rêves et de songes, incarnant les rives de ce temps, et d’autres temps aux amazones éclairées invitant de nomades éclipses aux frivoles densités, à ces nuptiales effervescences dont les mondes initient le préau, l’exquise renommée, par les vastes Olympes.

Serment de nefs adulées, conquises et chamarrées des âmes de ces heures qui s’écoulent, somptuaires, pour éclore un firmament divin, instant, sacre d’un printemps renouvelé dont l’Été en ses prémisses dessine le cil cristallin, délibérant les odes à naître, les blés à ensemencer, les clartés solaires, les temporalités baignées d’une onde de joie, ramifications des verbes effleurés, se conjuguant dans la florale détermination de signes transcendant toute devise pour en initier l’universel écrin, celui de l’Amour en ses fêtes…

© Vincent Thierry