Le respect

Le respect

 

Le respect n’est pas unilatéral. Pour faire valoir le respect, il faut être deux, et sans équivoque que le respect soit l’un pour l’autre et inversement. Or, à quoi assiste-t-on actuellement ? Au respect de l’un mais en aucun cas au respect de l’autre !

Ce problème de société est un problème profond trouvant ses assises dans une tentative de destruction des valeurs traditionnelles, que ce soit en France ou ailleurs. Le principe est toujours le même : on noie les civilisations sous des migrations successives afin de détruire les potentialités historiques, économiques, humaines d’un existant, au nom de mythes correspondants éradiquant les valeurs participatives des peuples constructeurs. Ces mythes effrénés relayés par des médias aveugles, tendent petit à petit à faire naître une acceptation servile de ces mêmes peuples, des composantes imposées qui lentement mais progressivement prennent possession des vecteurs productifs des sociétés conjuguées.

À ce stade, au même titre qu’en biologie, le corps social se trouve emprisonné et ne relaie plus aucune puissance sinon celle de l’impuissance devant l’événement tragique qui l’isole, le corrompt, le pervertit. Le mythe gagne en puissance, la passivité devient permission, et du respect qui se doit multilatéral naît ce respect unilatéral qui voit le Peuple devenir esclave de ses composantes exogènes.

Disparaissent en cet esclavage toutes les valeurs fondatrices des Nations, qui laissent place à un vide dans lequel s’engouffrent les valeurs exogènes qui détournent à leur profit ces valeurs pour constituer un monopole dont l’invariant trouve sa légitimité dans le non droit le plus absolu. L’intolérable est atteint, se disloquent alors les fondements des civilisations qui ne trouvent plus racines nulle part que dans ce no mad land dans lequel la peur s’installe, légitimée, légiférée, exploitée afin que nul ne contrevienne à cet état de fait.

En cet état, tout devient possible pour asseoir une dictature de fait qui sera accueillie à bras ouverts par le Peuple emprisonné, dictature ouverte qui se met progressivement en place et dont une partie du mondialisme est porteuse. Je dis bien une partie et non la totalité de celles et ceux qui conçoivent un monde uni.

Car unifier le monde ce n’est pas détruire les Peuples, les Ethnies, ce n’est pas détruire les Nations, les Régions, c’est bien au contraire faire valoir le droit de chaque Être à vivre dans ce monde au-delà de l’esclavage et de sa férule, la dictature, c’est faire vivre les êtres Humains dans un champ de couleurs et non dans ce magma belliqueux qui fonde sa rationalité sur les ruines fécondées par des lois iniques dignes de celles du communisme ou du national-socialisme, ces deux hydres dont les têtes coupées semblent unies aujourd’hui pour dévorer le monde, c’est respecter multilatéralement chaque Être Humain quelle que soit son appartenance, sa religion, c’est respecter chaque Peuple dans sa diversité, ses composantes, c’est respecter chaque Nation dans son espace historique et géographique, c’est prendre conscience que gouverner n’est pas régner mais composer avec la multiplicité, et la respecter !

La décomposition à laquelle on assiste ne durera qu’un temps, programmée, elle échappe déjà à ses quémandeurs et porteurs, alors qu’ils se congratulent les uns les autres, gouvernants l’ingouvernable avec une faconde que l’on ne peut nommer, tant elle tend vers le ridicule, imposant de-ci de-là, la marque d’une assurance pernicieuse qui se voit imperturbablement rejetée par le Peuple, ce Peuple honni qui ose encore se prononcer !

Qui refuse une Europe soumise à une banque centrale, sans projet, sans avenir sinon celui de la réduction en esclavage de centaines de millions d’habitants, avant de s’intégrer dans une structure mondiale sans Lois Humaines, sinon celles d’une dictature sans foi ni loi, traitant l’humain comme un simple rouage, une simple expression soumise au lavage de cerveau perpétuel, à la soumission constante, à l’euthanasie autorisée et légiférée, sous le drapeau, Ô comble de l’horreur de la Démocratie, pauvre Démocratie malmenée, défigurée, à laquelle il faudra rendre sa pureté, son élévation et sa grandeur.

En commençant par ce respect multilatéral qu’il convient de faire renaître au sein de chaque Être Humain, tâche lourde et difficile, à laquelle tout Être Humain qui se respecte se doit de participer, afin d’échapper à cette désintégration qui s’époumone, et qui rassurons-nous disparaîtra comme elle est venue, comme le prouve l’histoire qui ne se récrit pas, l’histoire de la grande aventure Humaine qui jamais ne ploiera sous le joug de la dictature, quelle qu’elle soit, et qui toujours a su générer en ses Peuples le sursaut nécessaire pour faire refleurir les chemins de la Liberté par ce monde, ce jour moribond, qui de nouveau resplendira !

© Vincent Thierry