Nous viendrons

Nous viendrons

 

Nous viendrons ces temps glorieux où les Peuples s’émanciperont de leur mise en esclavage par les satrapes byzantins, leurs féaux, ces lévriers de l’ignorance et de l’incapacité qui fustigent la raison pour l’immoler à leur veau d’or cadavérique, à leur pacotille aux stridentes dysharmonies.

Nous viendrons ces temps de l’humanité en ses races, ses peuples et ses ethnies, ses êtres, femmes et hommes, multipliant de par leur identité la substance comme l’essence de la conscience pour s’y fondre et se régénérer au-delà de la boue qui voudrait les voir larvaire dans leur fange.

Nous viendrons cette renaissance de l’Humain, dans sa fertilité, dans l’apothéose de ses capacités naturelles, dans l’arc-en-ciel de sa reconnaissance énergétique le mutant à la consécration de l’existence, de la Vie par toutes faces, en toutes faces, pour toutes faces.

Nous viendrons cette écume qui nettoiera le frais visage de la Terre en ses Nations, ses équipages somptueux et ses conjonctions fraternelles qui dépasseront les carcans des immondices couronnées par la litière de sources infâmes, tronquées, avilies, et sans le moindre lendemain.

Nous viendrons cette résurgence affine terrassant les disgrâces nées de l’incompétence, de l’avilissement et de leurs sérails où ne bruissent que les opiacés de décors factices, d’enluminures douteuses, sanglantes des chairs de la Vie, rongées par leur croyance dont le bestiaire innommable n’est plus à conter.

Nous viendrons cette parure qui n’est sujette, ni même paraître, l’Être s’incarnant dans sa réalité et non sa superficialité, dépassant les moires aisances pour se couronner dans la transcendance ultime, en accord avec l’immanence, cristallisant sa permanence énergétique souveraine.

Nous viendrons ce sérail et se tairont les souffles pestilents, les genèses insanes, les coryphées de la puanteur et de ses nausées, tous ces orifices des ténèbres qui succombent à leurs litanies pour faire régner le joug de l’acculturation, de l’inconscience, de la sous-humanité s’imaginant trône.

Nous viendrons ce site, vivre le sourire des enfants, des femmes et des hommes s’incarnant au-delà des brouillards d’un atavisme dégénéré spoliant toutes sources au profit de sa démence révélée, dont les crimes devront être jugés et dont les ordres devront être à jamais éradiqués de la Vie Humaine.

Nous viendrons ce temps, un allié précieux, pour cette aventure, le temps se libérant des distorsions anachroniques, des incertitudes et de leurs chevauchements sans issue, dont les gargarismes s’essoufflent devant la grâce du réel qui ne s’entache de leurs moisissures.

Nous viendrons ce règne, enfant de ce Monde, de Race, de Peuple, d’Ethnie, distinct, dont la particularité est émerveillement, complémentaire de tous, multiple de la densité de la résonance du Vivant, dans l’accord parfait de la tempérance qui sied à toute évolution constructive.

Nous viendrons ce seuil, par les Arts, les Sciences, la Philosophie, par le chemin de la spiritualité vivante, par l’incarnation veillant en chacun sa naissance, non seulement dans l’espérance, mais dans la réalisation de son ascension inscrite et signifiante dans l’élévation la plus digne.

Nous viendrons cette ère, enfant de la Terre, et les Nations de par nos identités contribueront à l’ordonnance de cette manifestation où la Paix sera un tremplin vers la vertu conquérante de ces signes par les cieux que nos yeux contemplent et qui nous attendent.

Nous viendrons leur force avec ce que nous sommes, notre Humanité, notre distinction d’Être Humain, Femme et homme complémentaires dans cette action formalisant la nature même de notre nécessité par cet Univers qui est celle de l’accomplissement et non de l’involution.

Nous viendrons sa forge, dans la ténacité, la volonté, la conscience, dans ce qui fait l’Humain se dépassant pour organiser sa présence par toutes strates des Univers créés, et ne doutons un seul instant de notre capacité, ce jour endeuillée par les chaînes ovipares de la sous bestialité rampante.

Nous viendrons cet apogée, lorsque cette difformité sera combattue jusqu’à ce qu’elle disparaisse afin que l’Humanité puisse éclore et se transcender, ce n’est qu’une question de temps, cela vient comme un tsunami qui jaillira impérissable afin de taire les cacophonies nocives et stériles.

Nous viendrons ce chant, lorsque la réalité écartera les dissensions, les corruptions, les avatars, les génuflexions, les amendements, les reptations, les fourberies, les vices, les caprices, tant du dégénéré que de l’humain ne sachant voir qu’il est une facette du cristal souverain.

Nous viendrons cette beauté, et les plages lavées de la houle par les flots puissants des Humains, enfin en connaissance de la lumière ultime qui les compose et les unis à la conscience irradiant les Univers, naîtront les pures éloquences navigantes vers ces fruits des étoiles attendant leur venue.

Nous viendrons cet hymne, ô poussière d’étoile, toi qui me lis, lorsque enfin pénétré des azurs certains des armes de la Vie, dans leur nature profonde et distincte, se dresseront les Humains avec leurs oriflammes aux couleurs majestueuses pour s’immerger dans l’Universalité de l’Absolu.

© Vincent Thierry