Sites en parousie

Sites en parousie

 

Sites en parousie, des vastes horizons écumes et portes des règnes adventices, lointains des orbes denses et fauves, ruptures des liens équinoxiaux, des mannes du soleil les gréements d’un solstice vital explosant de couleurs sous les ondes diaphanes et claires, explorant les prémisses des conquêtes à venir, dans la luminosité du chant qui s’ordonne et palpite l’immensité, ses nuées d’étoiles en cils, ses brumes vaporeuses de constellations éblouies, ses fresques galaxiales ébruitant le souffle de la pérennité, appel de nos routes en nombre, de nos hymnes en chœur, dans la florale désinence des émois et la tempérance de l’imaginal.

Dont le front d’or assemble et rassemble la multiplicité afin d’éveiller l’ardeur promise, cette ardeur magnifiée du conte Humain, sans oubli de ses racines, allant à la rencontre de ces espaces fantastiques dont chaque terre est une histoire, dont chaque lumière est un espoir, désincarné ou violent, toujours à reconnaître et percevoir, le combat dut-il naître, l’amour toujours transcender, dans les conflits à venir, naturels aux marches de la prédation, afin d’assembler et accueillir toutes forces en péril pour que demeure l’Identité de chacun, ses lois et ses coutumes, ses Peuples et ses Nations.

Que nul ne doit asservir sous peine de s’asservir lui-même, et nos forces multipliées viendront ces dangers, ces farouches empires qui ne recherchent que le gain et le profit, ces marchands d’esclaves et d’illusions, ces contrebandiers de la mort vivants de parjures et d’ignominies, sous toutes formes, en toutes formes ressemblantes, ici, là, plus loin, mesure de nos combats impitoyables, et pour certains accroire désespérés aux marges de notre propre empire, tromperie car ici, en ce lieu, en défense n’existe aucune masse malléable dont l’unité peut être défaite lorsque sa tête est obérée, mais bien des îlots magnifiés qui défient chacun, planète, internations, nations, régions, départements, villes et villages, existants qui chacun combattent, et dont la perte de l’un d’entre eux ne cause pas la perte de tous.

Surenchéri par le fait de l’Être individué qui au sein de chacun des existants s’avère une force innée bien plus imposante qu’une légion, la complémentarité des uns des autres suffisant pour détruire toute tentative d’annexion ou de conquête, ces deux verrues étant oblitérées grâce à la perception innée de l’appartenance, motivant ainsi ce combat remarquable, qui voit l’Être individué, paysan le jour et soldat la nuit, permettre ainsi d’assainir son existant du parasitisme qui cherche à le phagocyter par d’autres terres et d’autres espaces aux diversités prédatrices, n’ayant d’autres fronts que le métissage afin d’enclaver l’esclavage dans les plus vastes renoms.

Ce métissage qui voit l’Être devenir non-être, splendeur déchue de sa volonté et de son empire, de son Histoire et de son Chant, de son Identité souveraine, en cette faille temporelle faillite de la volonté, non d’apparaître, mais d’Être, faillite de l’intelligence, faillite de la culture, naissant des acculturations spontanées, bribes de ce qui fut pour les uns et pour les autres, sans lendemain dans la démesure qui occis toute volition en l’ordonnance de la disparition de l’Être, ivoire des millénaires, tel en ce millénaire qui fut sur cette planète hier vécue, la Terre inhospitalière pour le Vivant, une Terre enfermée dans sa théurgie de la mort et de ses adventices langueurs.

Une Terre broyée par l’inconséquence de la reptation, qui visita, tribales, des arborescences en luttes éternelles, au lieu que de voir dans la complémentarité l’Harmonie s’y installer, des arborescences de sang au parasitisme inquiétant qui veut ronger parfois les mille et mille planètes de nos cœurs conquérants, tels ces fléaux que l’on voit près des Îles attendant leur proie et qui trouvent leur maître dans la vigueur de leur renvoi aux vastes flots de l’Espace qui ne se couronne de mortelles errances, d’apatrides insertions, de parodies vivantes, mais bien seulement de la Vie dans ses incarnations, dans ses fidèles incarnations, et non ses reniements bâtis sur le sable de la couardise d’allégeances aurifères.

Hier sur cette Terre, ce jour lavée de ses scories, brillant de tous ses feux et de toute sa plénitude, voyant ces centaines de Peuples coordonnés et souverains adopter notre Chant commun du Vivant, voyant ses Races magnifiées, gardiennes et conquérantes de nos planètes azurées, par la vertu de la communion multipliant la beauté de leur condition, et non plus avilissant leur existence dans le servage et l’atrophie, ainsi alors que se lèvent sur Véga du Cygne les soleils de la parousie et que l’étreinte des temps poursuit sa route pour prononcer le chant Humain par toutes voies de l’Empire.

Ainsi dans la mesure du respire où chaque Être Humain est respecté et respect de son identité naturelle, et que la Vie, son étendard se dresse vers l’immensité pour conjuguer sa réalité avec la beauté, la solidarité, la complémentarité, l’Harmonie par toutes faces des Univers, ainsi et pour toujours par la Voie et en la Voie de l’élévation qui est couronnement et non atrophie qui est désintégration, et ce pour l’éternité…

© Vincent Thierry