De la pauvreté

De la pauvreté

 

Suffisance des mots et des propos, voici la terminologie appropriée à l’incompétence, trouble de nos médias larmoyants, voûtés sous le joug d’un communautarisme évanescent !

Le drame de la pauvreté, dont personne n’a le monopole, devient le phare d’un asservissement, ici il n’y a pas lieu de naturer, mais correspondre dans un élan de générosité bouleversant les masses, au profit d’une tranche de population et non de toute la population, voilà le drame français, ne s’attaquer qu’à une face du problème et non à sa globalité !

Tristesse de compromission des pouvoirs qui s’initient et profitent de toute vacuité afin de leurrer ! Parle-t-on de la misère dans nos campagnes, des millions de rmistes qui souffrent en silence, des vieillards sans ressources abandonnés dans les sous-sols des hôpitaux, des femmes seules au foyer élevant leurs enfants dans la dignité en ne sachant comment boucler leur fin de mois !

Parle-t-on de la misère physique et intellectuelle qui nargue notre devenir ! Non bien entendu, un silence de mort s’abat sur ces réalités, il est tellement plus simple de faire accroire que la misère ne touche qu’une tranche de la population, alors qu’elle frappe de plein fouet des millions de Françaises et de Français, et que rien ne leur est proposé pour se sortir de cette gangue, rien sinon des substituts qui frisent la parodie !

La soupe populaire, les restaurants du cœur, qui ont le mérite d’exister, mais que l’on se réveille enfin ! Comment un pays, dit civilisé, peut-il tolérer de porter aux nues cette typologie ! Voilà la réalité et non pas cet arbre qui cache la forêt des "biens pensants" qui légifèrent et nous assènent, dans un mépris d’un classicisme renommé, le bien penser du jour, médias larvaires qui ont seulement oublié qu’ils ne sont pas seuls, qu’existent d’autres médias de par le monde qui, eux, savent regarder et raconter sans fards le réel de notre société en décomposition !

Le remède à tout cela : reprendre en main cette situation dégénérée, en agissant au cœur général du problème, assurer un minimum vital pour l’ensemble de notre population démunie, l’insérer dans la vie professionnelle, lui redonner sa dignité et non pas l’enfoncer dans le néant comme c’est le cas ce jour en faisant accroire qu’il n’y a qu’une tranche de la population qui souffre, celle des filles et fils de France issue de l’immigration ! Assez de mensonge et de larmoiements ineptes, du courage et des actes Messieurs les politiques !

© Vincent Thierry