Au chevet de la constitution

Au chevet de la constitution

Les logorrhées de l’impuissance ont eu raison de l’approche constitutionnelle de l’Europe. De fait vers quelle Europe allons-nous aller ? Une Europe démunie de tout langage conciliaire, une Europe désengagée, exsangue et amorphe qui ne peut être représentative de la volonté de ses Peuples, qui ne peut être que moribonde en ce jour, car elle ne s’adresse plus aux Peuples mais aux multiples castes qui s’entredéchirent pour des morceaux de pouvoirs qui n’en sont plus face au blocs qui se dressent par la planète.

Cette europe est une tour de Babel qui tombera d’elle même, bienheureusement, car on ne peut impunément laisser en léthargie les Peuples qui la composent. Ce serait accroire en la malléabilité souffreteuse de l’Humain, égarement de la pensée face la Liberté qui a fécondé l’ensemble des pays Européens, oubli spontané de l’Histoire qui martèle, malgré les rectifications improvisées des « historiens » de notre époque le sens de notre aventure commune, qui dépasse en puissance, tout ce qui a été façonné dans cet Univers, tant dans les domaines de l’Art, que de la Science et de la Philosophie.

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que les Peuples Européens se réveillent, élisent des femmes et des hommes qui croient en son destin, et non des appariteurs qui ne voient en l’Europe qu’un champ de prébende, qu’une force à leur service, qu’un dessein à leur destinée.

L’Europe est donc morte ?

Non, que celles et ceux qui y croient affermissent leur pensée, que celles et ceux qui y croient la façonnent au delà des tribales arborescences qui se confinent dans la corruption intellectuelle afin de mieux assouvir leurs besoins instinctuels.

L’Europe peut être, l’Europe peut vivre et s’ouvrir à la pérennité de l’Univers, grâce à la distance qu’apporteront celles et ceux qui y croient au manichéisme « politique » qu’elle déploie actuellement, en forgeant un modèle Politique qui soit celui qui parlemente et légifère aux noms des Peuples et non au nom des intérêts particuliers de castes ou d’individus, aux fins de diriger la Cité dans l’harmonie. 

© Vincent Thierry