Combat pour la survie

Combat pour la survie

 

Alors que se prononçaient dans la folie les désinences du viol systémique de nos Peuples, l’augure révélait ce chant inscrit dans la pierre des lendemains à naître :

« Aux mânes qui respirent les chants divins des astres sous la nue, se tient le lieu de nos épopées fabuleuses, iris de la pulsion des jours et des nuits, voyant de trophées les victoires assumées sur la barbarie et ses souches byzantines, dans un grand feu de guerre marchant aux frontières des empires qui se respectent, là par l’Orient comme l’Occident, dans la fêlure brisée des ordonnances écloses, dans la miasmatique errance des larves qui paraissent, brutes épaisses ne sachant vivre la Vie et pourvoyant ainsi la mort comme démesure de leurs croyances animiques, croyances s’il en fût de sauvagerie et d’épouvante, d’esclavagisme et de torture, croyances inouïes que cherchait leur race à imposer au Chœur souverain de notre existence.

Et s’il en fut dans l’histoire de règnes des plus brutaux, maculant le sol de la Vie, dans la faconde belliqueuse de la folie les animant, ivoire dans nos souches, nos villes, nos temples, nos couronnes, comme une ramure de sauterelles cherchant à mettre en friche la beauté, pour la remplacer par la laideur, cherchant à mettre à bas notre croyance en l’Éternité pour imposer la soumission, cherchant à profaner nos tombeaux pour les remplacer par les hydres de la pestilence, cherchant à combler leur vide maladif par l’usure et le profit de nos économies, cherchant par tous les moyens à réduire notre existence à la leur.

Cette nuit profane couvant dans son âme les incarnations de la démence, celle leur faisant accroire une élection quelconque au nom de leur Déité, au nom de leurs avoirs, au nom de leur délire maniaque les poussant vers les dérives les plus ignobles comme les plus grotesques, ainsi dans la terreur leur acquis, leur luxure, leur démesure, ainsi alors que lentement se tressait sur ce qui failli devenir la ruine de nos chants, l’espoir de la renaissance civilisatrice, voyant des armées en nombre se masser sur chaque terroir pour taire à jamais cette outrance barbare, des armées vaillantes, telles celles des croisées d’autrefois, de ces Templiers respectant l’adversité mais ne laissant apparaître aucune faille dans son éradication, voyant les chocs se densifier, où personne ne pouvait plus désormais s’isoler car il s’agissait désormais d’une question de vie et de mort pour les Peuples Indo Européens.

Soit ils se soumettaient, soit ils annonçaient de vastes victoires sur l’ombre, sur la plaie de cet univers que l’on ne nomme pas, car n’ayant aucun intérêt pour la Vie, cette Vie fertilisant nos terres, cette Vie souveraine déliant les bras pour ces combats qui furent mystiques, dépassant tout ce qui avait été conjugué à ce jour, dévastant la profanation, dans des éclairs tangibles, broyant le servage et la mégalomanie des Byzantins, accentuant leur reflux vers leurs déserts, masse incroyable chassée définitivement de nos terres, laissant s’aérer nos champs et nos villes de tous les miasmes enfantés par leurs invasions successives.

Voyant enfin les Peuples s’unir sous la bannière de la liberté, chaque terre gardée, chaque mer surveillée, chaque Océan délivré, délivré de hordes pusillanimes s’accordant des droits sans devoirs, puisant sans discontinuer dans les réserves des Nations pour s’octroyer plus de puissance que les autochtones, désormais considérés comme des citoyens de troisième classe dans un apartheid répugnant permettant à ces hordes de piller, de violer, de s’installer, de se fortifier, de se livrer à tous les trafics insanes, avec la bénédiction de pouvoirs atrophiés se livrant en pâture aux capitaux effrénés circulant sur nos terres pour les anémier et les rendre à la poussière.

Pouvoirs ces jours jugés pour crimes contre l’humanité, trahison de leur Peuple respectif, pouvoirs ces jours liquéfiés voyant leurs troupes putrides déchues de tous droits civiques, objet d’une surveillance particulière afin qu’ils ne nuisent à nouveau sur cette sphère couverte de leur honte, de leur reptation, de leur peur, de leur atavisme foncier, qui est celui des jaloux, des pervers, des sodomites intellectuels, de toute cette boue se ravissant de sa propre fange, alliant la destruction des langues à la destruction de toute culture comme de toute éducation, alliant la prosternation à des lois iniques protégeant leur inféodation, leur acculturation, leur répugnante servitude.

Ainsi alors que tonnent encore les lourds canons par les terres encore sous le joug de l’imposture humaine, alors que les troupes Européennes se battent avec honneur, grandeur et courage contre la folie de ce monde, alliées avec la Russie et la Chine, pour débarrasser l’Humanité de cette infestation qui ne croît que par le crime, la luxure, le trafic de drogue, l’esclavagisme, le trafic des Êtres Humains, hommes, femmes, enfants destinés à la tuerie programmée, à la décapitation, au démembrement, et plus encore au vol de leurs organes, dans un rite sanglant trouvant ses racines dans le mal incarné, dans ce souffle rongeant cette terre, un souffle devant être anéanti afin qu’elle renaisse des cendres qui cherchaient à la couvrir au nom de l’atrophie.

Ainsi alors que reviennent des fronts les soldats glorieux de nos Terres, éprouvés et courageux, se battant contre l’horreur, la bestialité et ses entrailles démentes, vainqueurs qu’une rage n’habite, mais bien simplement une compassion pour ces Êtres sans lendemain cherchant à les réduire à néant, ainsi alors que le soleil de l’Occident se lève, pure incantation de nos terres, de nos Peuples, de notre Identité formelle qui n’a rien de cette férocité qui dans l’hypocrisie se fait chemin, l’hypocrisie des faibles et des lâches qui cachent leurs défauts dans de délirantes obsessions, qui ce jour n’existent en notre sein et serviront à éclairer nos générations futures sur la présence de ce que fut la plaie de notre Univers qu’il convient de terrasser afin que la Vie soit présente et vivifiée et ne plus jamais être anémiée… »

Au silence vertueux suivant l’Esprit de ce Chant, un recueillement vint naturellement pour en éclore, loin de la détresse, les enfantements propices…

© Vincent Thierry