Quiétude

Quiétude

 

Des limbes destinés en l’offertoire du rêve, ici, là, plus loin, mesure des épanchements divins, s’irisent la beauté, ses formes adulées, ses règnes antiques, féerie des mondes où la nue exonde inscrit son nom, alors que s’initient les songes pour pénétrer dans une ardeur joyeuse les mille flots des univers, en rapporter, cales pleines, de diamantaires euphories, des rires de serments aux haleines fraîches voguant la nidation fougueuse de la joie, de ses secrets parlant doucement aux veillées sablières.

Là, si près de l’Océan et de la Terre, lorsque le feu attise son renouveau et que dans les cieux se dressent, invincibles, ces manteaux d’étoiles magnifiées ruisselant en cascades le répons de sites émerveillés, de splendeur, de félicité, tandis que se rapprochent les vivants, communiant autour des flammes vives la porte des mondes, la vertu propice à toute nativité de l’excellence et ses parfums, ce dépassement du moi qui n’est qu’une image pour l’autre, révélant ainsi la florale appartenance à cette humanité qui est, et doit aller au-delà des apparences afin de progresser vers l’infini, la densité de l’Absolu qui fonde toute détermination, cette détermination en chacun, souffle de la désinence parfaite dont la nef est harmonie, le rayon voyageur altruisme, la plénitude don, reconnaissance du principe vivant de tout avenir en création…

© Vincent Thierry