Villes enseignes

Villes enseignes 

Villes enseignes aux portuaires dimensions, de vagues amazones constellées, bruines du saphir calypso louvoyant les mâtures azurées de varechs et de houles aux septentrions des songes, ivoire aux âges souverains de clameurs en clameurs aux menstrues charnelles devisées, cales de mannes et de vivres, sel de la soif, bois de palissandre en semis, qu’épouse l’haleine fraîche des ondes de l’iris effeuillé.

Nocturne de l’amitié des mondes et des ondes cristallines, ivoire en corps de la brume florale l’annonce du vivant, de ses fêtes, de ses joies, de ses mille chagrins dont parle l’équinoxe, ses rumeurs, ses souffles et ses danses, hautes vagues d’amandes fières aux grenats apprivoisés, anses des livres ouverts sur la plénitude et ses contes composés, là, ici, plus loin, dans l’appréciation du terme de la nue, alors que le jour se lève et dans la plénitude le chant se dresse merveilleux !

© Vincent Thierry