Monopoly

Monopoly 

La terre est devenue un gigantesque monopoly où le gargantuesque se mêle à la nanification, où l’improvisation à court terme rejoint les abîmes dantesques, où la perversité est devenue une règle, une ascension, une dénomination, un nectar. Et qui ne se plie pas à cette fosse d’aisance doit immédiatement être éradiqué par la violence, la force, la barbarie.

La nature même de ce délitement trouve sa conjonction dans l’avoir, la croyance en une immortelle vie de vanité et de plaisirs atones. Les faces simiesques qui ressortent de cette trame totalement ridicule, se dressent en drapeaux, en horizons, prenant la substance pour leur sens, dans une exagération fétide qui les dépeint comme elles sont, des aberrations chromosomiques, le prurit de la fange qui se veut règne.

Il n’y a ici aucune valeur, aucune morale, aucune destinée, aucune victoire, aucune gloire, aucun honneur, rien que les moisissures qui se veulent prestiges et qui s’honorent, se courbent, se lèchent, s’embrassent, se réjouissent de leur infortune humaine dans un cliquetis larvaire de monnaie et de crimes, dans le sang même de l’humain, répandu à flot continu pour asseoir la bassesse, la consomption même de l’horreur qui est le vide sacrificiel de toute viduité.

Olympe de cette cristallisation se dressent des idéologies qui pavanent dans la boue, au-delà du sens commun, voudraient accroire que tout un chacun soit serviteur de sa faune désarticulée, consommée, une faune de négriers qui s’abreuvent de sueur comme de sang pour acquérir et acquérir encore, par le vol, la tromperie, l’outrage, la guerre, les racines de ce qui ne leur appartient pas et ne leur appartiendra jamais, la Vie. Car la Vie voit bien leurs méandres et leurs alluvions, leur stérile langueur et leur accouplement dénaturés, leur visage inhumain qui se dresse dans le servile, l’hypocrisie, la bêtise, génuflexion de rituels organiques lavés dans la terreur et la peur, dans l’oppression et le déni du réel.

Cette barbarie écume de la tête aux pieds de ses outrecuidances, dans une propagande qui fait rire le monde entier, dans une ignorance crasse de la Vie, qui culmine dans l’outrance les vertiges de sa décadence labiale, atavique et pourrie comme le fumier. Lorsqu’on observe dans la temporalité les conjonctions de cette boue, les fluctuations anachroniques qui s’y dessinent et s’y destinent de son fait et par ses actes, on comprend mieux le terrassement ignominieux que l’Humanité subit en ses racines, ses Races, ses Peuples, ses Ethnies, jusqu’en l’Être Humain en ses composantes la Femme et l’Homme, toutes forces qui doivent se dissiper dans le néant pour asseoir le trône de sa fétidité incarnée.

Et il y en a pour penser que voici le règne de Satan, mais cela est bien pire que son règne qui lui-même est dépassé devant la pourriture qui s’y incarne et se révèle à grands coups de mentons, à grands coups de semonces, dans ce vertigineux complexe qu’à l’Être de lui-même lorsqu’il est totalement incomplet, marchant avec des béquilles, les béquilles de son ignorance et de sa fatale destinée qui est celle de l’autodestruction. Et le miroir de ce monde nous renvoie ces béquilles qui s’accouplent pour le gain, la matière vide, le prestige de la dépendance de pouvoirs usurpés qui baignent dans le lacis de serments qui suent la mort et ses principes.

La mort ici parade, légalisée à outrance et se donne sans mystère comme celle qui fut donnée dans les mystiques bolcheviques et national-socialiste, la mort est là dans l’avortement obligatoire et non plus seulement suggéré, dans la sédation la plus totale, dans l’euthanasie glorifiée, dans ces principes voyants disparaître des millions d’êtres Humains au profit d’une architecture économique qui n’est qu’un bubon, une métastase qui voudrait emporter la Vie elle-même pour mettre en valeur jusqu’à l’écœurement des idoles drapées d’or dont l’intelligence ne dépasse pas celle d’un enfant de maternelle.

Une maternelle dont chaque Être Humain devient le pion, une maternelle de débiles mentaux résonnant d’une manière binaire, le bon, le méchant, abreuvant les élémentaires, les pauvres hères acculturés et ignorants qui se courbent pour profiter des miettes que délaisse cette logorrhée dont le bestiaire n’est plus à conter. Il y a là le troupeau de cette litanie qui glose, des pédants et des vaniteux, inconciliables avec leur réalité, déracinés de toute viduité, se lovant dans l’illusion pour faire accroire, mentors obséquieux qui se réunissent et se concertent dans des sociétés dites de pensées qui ne sont que les dépotoirs des refoulés, des administrés de la perversité, des maniaques et des tyrans en herbes qui veulent attraire le monde dans leur boisseau, leur escarcelle, leur coffre-fort dont la puanteur les sanctifie.

Pour se servir, se servent-ils en parure de leur mets favori, les minables errances qui viennent en cohortes quémander l’aune d’un pouvoir dans leurs hémicycles dantesques, de pauvres gens affligés de cette divination qui est le propre des roturiers, des bourgeois et des faibles qui s’alitent à la perception de la vie et demandent à se voiler pour enfin exister. Et ces membranes déchiquetées, violentées par leur propre atrophie sont là déversées afin de naître dans l’hypocrite absurdité de se croire encore libre des Peuples entiers qui scandent leur nom dans des protocoles initiés par des médiatiques errances aux ordres, conjoints d’instituts sectaires les préparant au gestuel qui convient, à ce délire insensé qui voit ces propulsés gesticuler comme des araignées devant les mouches qu’elles cherchent à immoler.

Le jeu des élections est le brouet qui sanctuarise cette devise, tout Peuple en croyance que voter pour ces animaux de basse-cour les verront en droit de partage d’un quelconque pouvoir, tout Peuple en fait se ligotant lui-même à la bassesse et ses féaux qui tentent par tous les moyens dans quelque parti que ce soit d’inféoder sa puissance. Et ces hydres parlent de démocratie, alors qu’ils ne connaissent que l’oligarchie de la médiocrité qui les embellit, et ces féaux ne parlent que de République, alors qu’ils ne connaissent que la dictature qu’imposent leurs mentors sur leurs actes comme sur leurs gestes.

On pourrait s’en amuser s’il n’était aussi triste de voir les Peuples croire encore à cette perversion, ce rebut de l’humanité qui vend jusqu’à son existence pour quelques aumônes, pour quelques largesses en provenance du pouvoir réel qui ne se commet jamais avec les masques qu’il instruit et persévère. Car le pouvoir ce jour n’est pas dans cette avanie qui hurle, mais bien dans le sens même de la correspondance usuraire qui convole avec toutes formes pour instaurer non seulement sa puissance, mais en fonction de sa léthargie, aussi sa médiocrité par l’exemple, une médiocrité qui rejaillit sur ses termes, ces pseudos hommes et femmes politiques qui ne sont que ses jouets stériles et incompétents.

La nature du pouvoir aujourd’hui s’exerce par la finance et en aucun cas par l’économique et encore moins par le politique. Ici se tient le lieu où le monopoly étrange se circonscrit, s’abreuve et s’établit. Suivant la puissance des flux qu’elle coordonne en ses différents arcanes, le fleuve se tarit ou bien se définit, parfois comme on peut le voir sur une partie de cette Terre qui compte le plus grand nombre d’Êtres Humains s’harmonise et conditionne ainsi non pas la médiocrité mais la capacité, cette capacité à élever les Êtres Humains et non à les enfoncer dans la boue saumâtre qui est le lit de fortune de l’avarié et de l’inexistant.

La terre ici parle de cette densité qui s’éclôt et que la face putride voudrait contrarier jusqu’à déclencher une guerre mondiale qui n’est l’intérêt de personne d’engager, pour se vouloir encore contrôle de toute humanité par son inhumanité. Ce coup de poker fallacieux met en exergue les volitions du prurit de l’asservissement global, qui ne peut désormais se cacher dans ses conseils d’administration et doit donc être mis en évidence afin d’enrayer ses menstrues et ses abîmes, non par la violence physique, mais par la mise en exergue de son atrophie sans borne.

En cela toute Nation qui se respecte doit s’allier avec les Nations qui se respectent et se font respecter dans le cadre du droit international pour lutter contre l’influence décérébrée de la sauvagerie qui tente d’immoler ce monde. Aucun Peuple, aucun Être Humain qui se respecte ne doit se courber devant la monstruosité, ses idoles, ses rampants, ses féaux, ses pantins politiques qui couronnent ce vertige absolument excrémentiel, le voyant jusqu’à renier l’Être Humain pour l’asservir dans la « chose », cet outil sexuel ou économique que l’on jette après usage. Doivent être dénoncées toutes ses actions où qu’elles se situent afin d’endiguer sa morgue irrationnelle et ses atteintes inextinguibles contre l’Être Humain, ses Ethnies, ses Peuples, ses Races, l’Humanité.

Chacun de ses membres doit être mis devant la scène publique, ses actes comme ses dépendances, ce qui permettra au-delà de l’illusion de percevoir cette réalité ignoble à laquelle et en laquelle sont soumis les Peuples par aveuglement, ignorance, propagande, les voyants défendre des «valeurs» qui ne sont que des valeurs nées de l’atrophie, ce qui les caractérise valeurs de mort par outrance et outrage, valeurs qui mènent ce monde à l’agonie si on a empreint leur chemin de sang, de larmes et de sueur.

Si cette inhumanité déclare la guerre, aucun Peuple, aucun Être Humain ne devra suivre le moindre de ses ordres dictés par les pantins qu’elle nécrose dans tous les pouvoirs des plus humbles aux plus vifs. Il n’y a pas d’ordre à recevoir de la lie de l’humanité, si elle veut se battre elle se battra par elle-même, avec ses cohortes de terroristes. Cette guerre qu’elle veut par tous les moyens, elle ne la gagnera pas, car elle ne peut pas vaincre sept milliards d’Êtres Humains dont les yeux se dessilleront et qui verront alors ce qu’est sa réalité, une putride aisance qui s’imagine Dieu à la place de Dieu, une force convexe et perfide qui n’est pas née du désir des Peuples mais de l’usurpation totale des pouvoirs des Peuples.

Et s’engagera alors l’irréversible en ce qui concerne sa conduite, n’en doutons un seul instant, comme devrait s’engager dès ce jour leur cohorte devant le Tribunal Pénal International, pour crimes de guerre, association avec le terrorisme, tentative de mise en esclavage de l’Humanité, vol, viol, pillage, tentative de destruction de la réalité humaine au profit de cliques pédophiles et sanguinaires. Il ne suffit d’être grand clerc pour voir sa situation de ce jour qui revêt le caractère pur et global de criminel par essence comme en substance.

Si l’on regarde les événements liant actuellement deux Peuples sous son joug, on remarquera l’alliance et la compatibilité globale qui s’y instaure. N’oublions jamais que cette embarcation créée l’évènement, et en fonction des réactions de masse, s’érige en justicière pour remédier à ce qu’elle a mis en place. Ainsi cette alliance entre les assassins en cols blancs et les mains sanglantes qui cinglent dans ces deux nations leur pitoyable déchéance.

Car il s’agit de déchéance pour les féaux de cette contrition qui veulent masquer leur crime par l’intermédiaire d’une guerre qui n’a pas lieu d’être, et tout un chacun saura désormais qui il conviendra de juger après la révolte de cette impuissance à créer, coordonner, élever. Cela viendra, sauf à penser que la raison soit encore dans les circuits nimbés d’allégeance, de soumission, et que s’enraye la voie du fléau qui devrait s’abattre sur l’Humanité pour préserver les intérêts de quelques déroutés qui s’imaginent les maîtres de ce monde.

En attendant le pire, où la défection de cette impuissance, les Nations en son sein se roulent dans sa fange, dans l’obscurité la plus noire qui soit, dans le remplacement de leur Peuple par les mendiants économiques incapables de se battre dans leur propre Nation, bréviaire de l’accoutumance que les faux spirituels enchantent dans la vertu de l’or que cela leur procure, bétail approprié pour des raisons bâtardes et fauves qui n’ont strictement rien à voir avec l’élévation de l’Humain mais tout de sa mise en servage.

Les élections dans ces Nations sont les sujets de la vente à l’encan des précieuses ridicules et médiocres qui dans leurs discours creux et velléitaires annoncent des renouveaux qui s’attendent et s’attendront longtemps. Ici rien ne porte l’Humain à son évolution, tout le confond dans la descente aux enfers, les uns culturels, les autres physiques, les derniers spirituels, afin de marquer l’incapacité de chacun à comprendre l’unité de sa réalité et se fourvoyer dans le virtuel, cette sauce commune de l’atrophie qui veille. Le parjure y est de règle, le déshonneur sans mystère s’accomplit comme un honneur, et c’est à qui se lovera le plus dans la bassesse pour exalter cette perfidie qui sourd par tous les pores des « valeurs » initiées par cette dérision qui vogue vers l’ombre la plus totale.

Ignorance, flagellation, propagande sont les trames de cette servilité qui se compose, oriente, et voudrait que tout un chacun s’y plie, dans une démesure accentuée qui voit l’assassin récompensé, la victime huée, les corrompus choyés, les repris de justice en partance vers de pseudos pouvoirs anéantis. Nos enfants et nos arrières petits-enfants ont du pain sur la planche et doivent retrousser leurs manches pour augurer d’un avenir meilleur que celui de l’infection bubonique qui leur est servi jour après jour

Cette partie que l’on nomme l’Occident de cette Terre est malade, malade de dépendance et de soumission, malade de propagande et de concussion, maladie dont les miasmes se répandent comme autant de pustules sur sa réalité, son Histoire, son Identité, miasmes qui doivent être combattus légalement, pas à pas par les majorités, car elles sont majorités, des Peuples qui entendent renverser cette pourriture qui cherche à les anéantir, les voir brouets de médiocres en cours. Ceci doit être le premier combat à mener, le reste ne sert de rien, sinon qu’à s’embourber dans les chrysanthèmes de pouvoirs qui ne servent de rien, car ils ne représentent rien et ne sont rien, ne leur en déplaisent, sinon que les échos d’une partie des financiers, ceux-là  avides et apatrides qui cherchent par tous les moyens à correspondre leur envie avec la dénature la plus totale que ce monde ait connue, une dénature digne des idéologies qu’ils ont inventées et qui ce jour dans leur synthèse apparaît au grand jour : le trotskisme socialiste universel, cette panacée de la boue qui ruisselle sur ce monde avec lequel ils jouent comme un enfant de cinq ans au monopoly, en n’ayant pour but que l’asservissement et en aucun l’élévation de l’Humanité.

© Vincent Thierry