Pouvoir et Action

Pouvoir et Action

 

Desseins des âmes de la nue aux propos qui se circonscrivent dans la nature même du propos, dans cette aventure du Verbe qui ne se fige mais se dresse pour aller au-delà des horizons lointains afin, téméraire, d’ouvrir sur le large la beauté d’un monde qui aujourd’hui se recroqueville dans le phasme d’une croyance anathème, poussiéreuse, nombriliste, esclavagiste.

Car le monde ce n’est cela, cette torpeur inconditionnelle du non-humain qui se glisse dans toutes les strates des civilisations pour les détruire afin de paraître. Monstruosité qui s’incarne et toujours se renouvelle contre laquelle le Verbe combat, le Verbe de la Vie qui ne s’agite mais féconde les sources qui demain franchiront ce Rubicon de la désolation, terre mortifère où ne résident que la jouissance éphémère et les larvaires conditions de sa congratulation, vide sidéral où l’Esprit, l’Âme, le Corps se dissolvent dans une indéfinité coordonnant la folie de l’archétype primal et labial dont l’atrophie mène ce monde à son déclin.

Incapable qu’elle est de voir la réalité dans sa mystique, la réalité dans sa grandeur, cette réalité qui fait chaque Être Humain unique, cette réalité qui fait chaque Ethnie unique, cette réalité qui fait chaque Peuple unique, cette réalité qui fait chaque Race unique, cette réalité qui fait de ce tout, l’Humanité, une Humanité magnifiée en ses milliards de floralies individuelles, une Humanité éclose en ce champ de flores que représente l’incarnat de ses Nations issues de la force bio géo historique qui concatène tout devenir dans l’avenir d’un monde épanoui et respectueux de chaque Identité.

Que ce jour voit dans l’ombre la plus totale, couverte de buboniques errances qui s’arrogent le pouvoir dans le sacre d’une guerre silencieuse qui couve en chaque respire de l’Humanité, en ses institutions, en ses demeures de gloire, en ses écrins actifs. Guerre qu’il faut prendre à bras-le-corps, guerre qui doit trouver en face d’elle le répons de ce Verbe du réel que chacun possède et que chacun doit développer sans jamais baisser la garde, sans jamais se laisser leurrer par l’opportunisme, l'imbécillité chronique, la sous culture de la fange, ces lèpres qu'il convient de destituer du piédestal sur lesquelles elles trônent en s’imaginant la parure de ce monde.

Une parure de cour des miracles où se pressent toutes les individualités atrophiées, car il faut être totalement atrophié pour accroire cette bestialité, cette permissivité, cette prosternation à la lie de toutes les couches des sociétés. Ici se tient le lieu par ce temps du combat du Verbe qui jamais ne doit tarir, et dans la volonté de cette guerre silencieuse qui s’avance masquée, se doit mesure d’une guerre tout aussi silencieuse mais totale, totale dans l’insinuation, dans l’infiltration de toutes les rives Humaines en confrontation de l’inhumanité, totale en ses souffles unitaires qui n’ont besoin de s’associer pour fouler aux pieds, par une prise de pouvoir global, cette lèpre qui se veut dirigeante.

Une prise de pouvoir qui doit naître dans la fermeté du but à accomplir, la renaissance de l’Âme, la renaissance de l’Esprit, la renaissance des Corps, la renaissance de l’Harmonie, la renaissance des Nations, la renaissance des gestalts naturels, enfin accomplir l’unité symbiotique de ce monde livré aujourd’hui à une osmose totalement dénaturée qui est condamnée d’avance car entropie par essence.

Ainsi alors que se dressent les pavillons de la désertification des Nations, des Peuples, des Races, de l’Humanité au nom de l’aberration, tout un chacun en le Verbe et par le Verbe doit-il devenir auteur de cette guerre qui se doit s’il veut survivre et ne pas devenir un esclave. Une guerre totale fut-il dit, hermétique, non associative, individuelle, tout un chacun devant insinuer et infiltrer toutes les associations, tous les partis politiques, toutes les institutions qu’elles soient nationales ou internationales, toutes les mafias, les loges, les sociétés de pensées, tous les anathèmes de la pensée, afin de lentement mais sûrement, par une volonté de fer, jouant sur tous les tableaux passionnels et rationnels, allant de l’hypocrisie la plus pure à la génuflexion la plus insipide, prendre le pouvoir de chaque face de ces réalités Humaines et en nettoyer les scories, par rejet naturel.

Car il ne s’agit pas ici de penser un seul instant prendre le pouvoir par les armes physiques, les armes intellectuelles sont bien plus percutantes, car il ne s’agit ici de penser voir des groupements et associations s’auto-initier à cette contre-révolution, car ici il n’y a ni lieu ni temps, mais une constante, celle de la vocation à la Liberté individuelle et commune marquée dans les gènes de chaque individu qui, en correspondance, n’a pas besoin de s’associer pour se reconnaître, et par là même peut combattre sans égarer quiconque, tout individu normalement constitué devenant combattant de cette lie qui s’accroche aux remparts de la réalité pour la défigurer.

Combat par le Verbe, ce Verbe que la boue enfouie dans le purin de sa propre bestialité, ce Verbe qui est le flambeau de toute reconquête, que chacun porte en soi. Ce soi qui doit devenir le soldat de la Vie face à cette mort annoncée, ce malthusianisme bestial,  qu’enchantent les non-élites barbares de ce monde en libations du sang et de la sueur des Peuples, ce Verbe transcendant qui fera de chacun ce soldat silencieux destituant les métastases en les phagocytant, en les réduisant et en les rejetant de toutes faces des Institutions Humaines. Ce soldat dont la multiplicité prendra dans les temps à venir la valeur de milliards d’individus, anticorps naturels  qui permettront à ce monde de renaître des cendres et de l’abîme dans lesquels le plonge l’errance, cette mythologie barbare qui assoit son pouvoir sur la non-humanité, le non-être, le non-humain,  sur cette chose esclave qui se réjouit de son esclavage, sans racines, sans famille, sans Nation, sans expression culturelle, sans nature identitaire.

Un néant que l’on peut mener à l’abattoir sans qu’il trouve à redire, et encore moins à se révolter, comme on le voit actuellement dans ces Pays d’Europe soumis à l’abattage d’une économie de l’usure. Ainsi dans ces temps de dictature la force qui doit se lever et se dresser, utilisant les mêmes armes que la bestialité incarnée qui se révèle, infiltrant, insinuant toutes strates, avec pour but unique la conquête du pouvoir total, contrepouvoir naturel à cette déliquescence qui s’instaure, à cette brutalité ordurière qui dans sa virtualité ne se rend même pas compte qu’il existe la Vie face à son échafaudage, qui n’est bâti que sur le sable, et que la Vie, non la Vie manipulée telle qu’on l’a vu dans les « révolutions » Arabes, détruira d’un simple coup de vent.

Ce vent que tout un chacun doit nourrir en lui-même, ce vent qui portera dans l’abîme les prétentions de la virtualité, ce vent issu de tout individu par toutes Nations, issu de l’Humanité en sa complexité et non sa mise en coupe réglée dans un métissage de circonstance advenant l’esclavagisme. Ce vent s’infiltrant dans tous les domaines de la pensée, qui nettoiera ces écuries d’Augias dans lesquelles se vautrent dans la pourriture et le pourrissement les métastases de notre siècle qui seront anéanties intellectuellement lorsque tout un chacun aura compris que le pouvoir n’appartient à personne, qu’il se conquiert et se maintient par l’induction d’un coup d’État permanent qui permet d’éliminer les scories qui cherchent à faillir la Vie au profit de la mort.

Ainsi, ce n’est qu’à ce prix que ce monde pourra respirer de nouveau et enfanter la splendeur de l’Humanité dans les Univers, et non la voir esclave du parasitisme et de sa folie ordinaire, née de son atrophie, voulant voir l’Humanité, non-humanité, au profit de son errance sanguinaire, dont les deux guerres mondiales et leur financement sont là pour le prouver, comme ces dernières guerres hégémoniques qui n’ont rien à voir avec la Liberté mais tout avec l’asservissement, fut-il Spirituel, économique, politique.

Ainsi dans la portée de ce monde qui doit briser les chaînes qui le mutilent, chaînes qui seront brisées par le Verbe en sa conquête totale du pouvoir en utilisant les armes mêmes de la guerre silencieuse qui a produit cette aberration monumentale dans laquelle nous vivons où tout un chacun doit devenir un esclave.

À chacun de choisir sa voie, la Voie restera quelle que soit la nature des défis auxquels elle est confrontée et en conclusion dirons-nous que la Nature est parfaitement bien faite dans son autorégulation, ainsi agissez et ne soyez plus spectateurs de votre propre mise en servage.

© Vincent Thierry