L'Histoire

L’Histoire

 

L’Histoire est témoignage de l’Humain, création formelle de ses interactions avec son milieu, ses racines, et l’intégralité de son champ d’action. Plus l’Histoire conte le particularisme, plus elle peut être dissociée de l’intégralité, ainsi l’Histoire doit-elle être regardée dans sa globalité et non, uniquement sa division. La systémique composite des interactions humaines qu’elle met en exergue permet ainsi de mettre en relief les zones d’influences nées de l’interaction entre les actions individuées où action générée, elle-même multipliée dans le cadre de la globalité.

L’observation de ces définitions nous fait voir l’Histoire dans sa réalité et non obscurcie par telle ou telle propagande qui ne s’autojustifie que dans le cadre de la virtualité. L’Histoire n’appartient à personne, elle est comme précitée le miroir de l’ensemble des actions Humaines. Si nous visitons ce domaine d’expérience absolument extraordinaire, semblable en cela au regard que l’on porte en astrophysique, biologie, nous pouvons constater des pôles invariants, qui naissent, meurent où font progresser des civilisations, confluents d’une nécessité inéluctable, celle de la transcendance.

Toute création humaine en sa structure, son organisation, sa cristallisation, se détermine en fonction de ces invariants qui débouchent sur une systémique dont le déploiement se dessine dans une tripartition d’appariement classique dont les vecteurs peuvent être dénommés ainsi : primitif, matérialiste, spiritualiste, enfin universaliste. À la matrice de ces invariants on trouve la résultante de l’action générée des Êtres Humains, eux-mêmes génétiquement programmés par une rémanence formelle issue de leur personnalité.

L’assise de ces invariants détermine au sein de l’Histoire quatre grands mouvements civilisateurs, dont les fonctions comme les dysfonctions déploient le temps en des degrés d’actions qui interagissent en permanence. Cette permanence est le moteur exact de l’Histoire. Il n’y a ici pour saisir son embrasement aucune méthodologie, sinon celle de la systémique globale.

La matière semble considérable mais parachevée par la logique matricielle fait ressortir les mouvements qui s’entrecroisent, s’allient, se divisent, qui fondent l’expression des invariants précités, et dans la genèse de leurs appariements où de leur désunion, nés de la qualité symbiotique de l’Être Humain, la manifestation des inversions synergétiques comme des ascensions synergétiques fondant les civilisations, leur ascension comme leur affaissement, sinon leur pure disparition.

Ceci est une loi universelle qui ne peut être contrariée au regard du devoir d’épanouissement de la Vie, qui en fonction des degrés d’adéquation entre immanence et transcendance coordonne l’évolution, et participe l’involution afin d’annihiler ce qui en substance met frein à son avancée. Que l’on ne se trompe, ici le libre arbitre est total, et non soumission à une quelconque coordonnée, sinon celle qui se situe dans la rémanence formelle initiée propre à toute nature vivante qui féconde sa survie et son déploiement.

La mesure de ce déploiement n’est pas unique, mais bien, en fonction des individus, de leur degré de contrôle et de maîtrise, de leur pouvoir d’interaction avec leur environnement ou extra-personnalité, mesure de faisceaux ramifiés qui fournissent la mesure exacte du rayonnement viable de la Vie. Il n’y a là que juste répercussion dans tout ce qui de l’informe naît la multiplicité des formes qui ne peuvent en aucun cas se réduire à une unicité qui n’existe que dans les rêves oublieux de la réalité, qui n’est pas un concept, mais le lien vivant par excellence.

L’Histoire est donc aventure Humaine, gréée des multiples aventures de l’Humain que l’on peut caractériser comme des points dans une sphère et en aucun cas comme la sphère elle-même. Chaque point est action, chaque liaison est interaction, chaque interaction est résurgence d’une rémanence qui induite devient capitalisation d’ensembles identifiés dont les communautés différentes par cohésion s’enchevêtrent dans ces pierres matricielles que l’on nomme les Nations, achèvement du principe individué en cohésion du principe généré par adéquation symbiotique.

Il n’y a là pas le moindre mystère que l’équilibre ne se dessine que lorsque l’assise issue des invariants culmine. Le degré parfait de la cohésion est achèvement, et prépare au-delà de l’atomicité de l’esprit de groupe à une transversalité induite qui de facto naît ce que l’on appelle les Civilisations. Cette maïeutique naturelle revient toujours à l’équilibre car elle est pierre d’œuvre d’un devenir que l’on peut qualifier d’évolutif.

Même si cette pierre d’œuvre est en rupture, caractérisant des processus involutifs à l’œuvre, tels la prononciation d’une dictature, le fléau d’un parasitisme, la densité d’un viol culturel ou spirituel, sinon physique. Car dans et par l’action se détermine la réversibilité des facteurs parasites qui modélisent l’involution. Ce principe est une loi irréversible, l’Histoire n’étant pas fixe et figée car moteur de l’aventure Humaine aux exigences des actions individuées comme des actions générées.

Action implique que l’Être Humain soit acteur et non spectateur, le statisme  favorisant l’expansion de toute dérive compte tenu des déploiements axés par les trois configurations initiées que l’on a nommées primitive, matérialiste, spiritualiste. L’Histoire est action donc, et cette action doit être non seulement le fait du groupe mais prioritairement de l’individu qui se doit de dépasser le carcan de faiblesses induites, nées de culpabilisations propagandistes qui dans ce monde, aujourd’hui livré à la barbarie, sont réverbérations d’involution.

Une involution voulant esclaves de mythes des populations entières rendues aphones par une action inverse appuyant son pouvoir sur le mensonge et l’ignorance. L’enjeu de notre temps ici se décline dans le pouvoir, le pouvoir lui-même lié à l’espace vital, cet espace vital concrétisé par le monde, un monde qui peut être unifié sous la modélisation de trois formes dictatoriales, primitive, matérielle, spirituelle, mais dans une forme objective constructive et évolutive, l’universalité, et non l’universalisme qui n’est qu’un reflet des précédents équipages.

Les forces en présence s’entrecroisent, se réduisent, s’annihilent, mais jamais ne se coordonnent dans ce qui est le simple reflet des nécessités qui ne peuvent sous leur joug être en adéquation. La barbarie parachève leurs motifs et oriente leurs chutes. Car chacune en leurs modalités, tronquées par essence, ne peut équilibrer les forces en mouvement qu’elles mettent en œuvre, et chacune en leurs propres rapports est dissolution les unes des autres.

L’Histoire en action est coordonnée de ces particularismes qui s’autosatisfont. L’ascension des pouvoirs vers cet espace que l’on nomme le monde n’est pas née aujourd’hui, elle a fait l’objet de multiples tentatives qui ont démontré leur échec, la Grèce s’est heurtée à l’inévitable déshérence, la Rome Antique à la fragmentation initiée par des luttes de pouvoirs intestines, l’empire de Charlemagne s’est auto détruit par primogéniture, le combat des Hohenstaufen a été stoppé par la barbarie spirituelle, l’empire Napoléonien a été brisé par la dépendance économique au parasitisme de l’usure, l’empire national socialiste a été stoppé par le sentiment de la liberté, enfin l’empire soviétique s’est auto détruit par pesanteur, plus proche de nous l'"europe" s’enlise dans le bourbier sans nom de son addiction financière.

Comme on le voit, l’auto destruction est une constante lorsque les invariants séparés sont plébiscite de leur nature profonde les vouant à l’atrophie, préambule à toute barbarie. Nonobstant ce pâle reflet historique il convient d’en extraire les moteurs qui les uns les autres se réduisent au gain, à cet espace privilégié de la déstructuration mentale qui aujourd’hui se veut assise d’une morale ridicule.

Cette atrophie mentale est le moteur principal de toutes les exactions que ce monde a connu, connaît et connaîtra. Issue d’une violence de groupe, elle a été inséminée par force dans toutes les couches sociales et vitales des nations, au cœur même des pouvoirs invariants qui tributaires de sa démesure en sont arrivés à inscrire leur priorité dans ce tombereau sans finalité afin d’y fructifier, régaliens, les miettes d’une tempête qui ce jour, principe de la Voie inversée, tente d’asseoir sa capacité atrophiée de nuisance aux invariants eux-mêmes afin de les circonscrire dans son fléau aveugle.

Née aux arcanes de l’empire Anglais, totalement asservi à sa duplicité, elle s’est répandue comme un poison sur toutes les couches vivantes afin d’en inféoder le potentiel d’action, hissant son drapeau de mort dans toutes les sociétés de pensées, dont les loges maçonniques, fers de lance, ont été et continuent à être les soldatesques dévouées, broyées qu’elles sont pour la plupart par l’illuminisme destructeur de tout ce qui est et a été, en cela soumises sans le savoir.

Cette construction de l’esprit, sous-marin dans les États, au service de la mise à mort des sociétés, pour le profit de l’or, est devenue le fourrier de la destruction des valeurs humaines. Inféodée à l’empire du commerce Britannique dont la couronne est esclave, les servants de cette ombre sociale ont commencé leur navigation dévastatrice, usant, abusant de ses factices révélations pour naître de factieux environnements enchaînés à leurs mythes.

Couronnement de l’hypocrisie, du mensonge et de l’ignorance, son parasitisme a pu commencer à œuvrer cet hymne à la destruction. En son temps par la scission du catholicisme par Luther et Calvin fourvoiements du judaïsme, par la cristallisation d’une révolution étrangère au cœur de la France, manipulée par ses desseins voulant arracher au trône la personnalisation du règne christique sur terre, pour le remplacer par l’autel de l’or et de l’usure.

Premier pas réussi dans le sang des enfants de la France martyrisés par cette atrophie mentale se voulant gouvernance, dont l’immonde perversion, déjà gérait la destinée des pays de cette "europe" enchaînée à sa ruine intellectuelle. Initiant la Trahison partout, l’assassinat, le meurtre, le meurtre rituel, folies de son pouvoir caché œuvrant  à la manipulation financière la plus lâche pour détruire tour à tour l’empire napoléonien, les velléités russes, les vouloirs autrichiens, affermissant ainsi la citadelle de son dévoiement, la city qui par la compagnie des Indes gouverne le monde.

Un monde répugnant où on voit les enfants travailler dans les mines, l’esclavagisme régner, l’esclavagisme des peuples Européens, les uns les autres condamnés à servir l’apatride, le déraciné, l’usure triomphante. Pauvre Europe dominée par l’Angleterre, esclave de ses fantômes. Que nous sommes éloignés de la civilisation Médiévale, apogée de l’Europe avant qu’elle ne sombre entre les mains de l’atrophie.

Ici il n’y plus rien, et ce mouvement va s’accélérer, car gênent les États Unis d’Amérique, qu’il convient de pervertir, vengeance bien orientale que celle-ci, voyant la city initier son jumeau dans cet ouest vainqueur de sa morgue prosélyte. Walt Streets rayonne et le fumier de même, ce fumier qui tel le chiendent végétal se répand afin d’infecter toutes les couches de la société. Une société mercantile à souhait dont les fresques retentissent du nom du progrès technique mais surtout de la régression sociale, une société vivipare qui se nourrit de ses propres enfants et qui afin d’assurer sa gloire, ourdie des guerres sans nombres afin de détruire les souches vives des Nations, laminant ainsi celles qui pourraient dénoncer l’imposture, cette mise en esclavage des Pays par l’atrophie mille et mille fois coupable.

Agitant d’une main droite le conservatisme, d’une main gauche la création la plus répugnante qu’il soit, le socialisme, issu de son laboratoire d’illuminé mental, et dans des mouvements continus attisant le choc des dites mains, chocs monstrueux dont les deux dernières guerres mondiales sont les conséquences, génocides préparés et œuvrés à l’encontre des Peuples Européens, seuls capables de décimer cette atrophie monstrueuse, ce cancer de l’Humanité.

Nous ne parlerons ici de leurs "révolutions" sanguinaires, dignes de cette atrophie matérialiste, des centaines de millions de victimes occasionnées par sa perversité, génocides contempteurs que charrient ses prétendants au pouvoir mondial dans une frénésie glauque où règne le temple de la barbarie, temple qui doit être éradiqué de la conscience Humaine afin de lui rendre sa liberté, sa liberté de penser, sa liberté de critiquer, sa liberté d’Être Humain enchaîné au poison de ses miasmes sidaïques.

L’Histoire aujourd’hui est nombrilisme de cette déviance et amorce en son sein la chute irrémédiable de ses scories, qui, aux abois, tentent dans un dernier round, d’imposer par la force brutale, leur diktat. Cette force brutale opère dans tous les domaines de l’activité Humaine, intellectuelle, culturelle, économique, spirituelle, jusqu’aux artefacts psychologiques, sociologiques, biologiques, afin de parfaire dans l’errance sa propre errance.

Ainsi dans ce brassage de la destruction s’amorce sa propre destruction, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, car à l’image du corps Humain le corps social créé ses propres anticorps afin de lutter contre une hégémonie non humaine, un virus pandémique né de l’atrophie qui retournera inévitablement à l’atrophie, car né de la virtualité et non de la réalité. Car la Voie inverse n’est pas viable, elle est extermination de la réalité Humaine, dans sa multiplicité.

Les goulags économiques en train de se concrétiser sous les yeux endormis par les matrices délirantes des médias diffusant les soporifiques nécessaires à l’acceptation de cette tragédie, sont les premiers ferments des anticorps qui viennent. De même la censure de l’inquisition qui se forge actuellement, est un autre témoignage de la faiblesse de cette détermination qui vogue vers le vide. Ces symptômes annonçant sa chute progressent à une vitesse vertigineuse.

Quoi de plus normal, Principe naturel de l’involution, la voie inversée trouve ici sa démultiplication qui l’amène à sa propre destruction. Cette désintégration n’est qu’une question de temps. En attendant il convient de préserver l’Humanité en sa multiplicité par la poursuite du combat contre l’ignorance induite par le mensonge. Ce combat menacé du bâillon sinon de la destruction physique de ses impétrants par le terrorisme intellectuel dans quelques Nations fourvoyées dans l’atrophie, se poursuivra en tous lieux, en tous Pays, en toutes Nations, par toutes Identités, car il est génétiquement programmé en chaque Être Humain,

La Vie, toujours a su régénérer son avenir quelle que soit l’épreuve qu’elle a traversée. Et ce ne seront pas les exactions du fourvoiement qui pourront faire grand-chose contre cette réalité matricielle qui expose sans fards le devenir, le devenir qui ne s’approprie pas, le devenir qui est celui de l’Espèce Humaine dans sa multiplicité qui n’a en aucun cas pour objet de réduire son champ d’action dans l’esclavage, la soumission, l’ignorance pour le profit d’une minorité infime qui ne caractérise en aucun cas la Voie, mais bien au contraire son inversion la plus dévastatrice.

L’Histoire, non réécrite, en est donc là. Naturellement elle inscrira à nouveau l’équilibre nécessaire à la survie de l’Humanité, n’en déplaise aux contempteurs et adorateurs de Thanatos.

© Vincent Thierry