Gravitation

Gravitation.

 

La conception de l’espace comme du temps que nous concevons par rapport à des observations, finalement bien limitées, se révèle ce jour totalement dépassée lorsque nous observons, tels que le font actuellement les chercheurs tant dans les domaines de l’infiniment petit que dans les domaines de l’infiniment grand.

Chacun bute ici sur un concept que l’on nomme la gravitation qui réduit à néant toutes théories qui se disent viables, et fort heureusement la recherche se poursuit et ne s’arrête à des théories figées qui ne peuvent induire que strates défaillantes par rapport à cette inconnue majeure qui dirige souterrainement l’autorité et la conduite des Univers dans lesquels nous ne sommes que partie microcosmique.

Le temps comme l’espace ne sont pas uniformes, comme aime à le rêver un certain nombre d’entre nous, à l’image même de l’Énergie comme de la matière, ils se génèrent et se meuvent sans discontinuer sous les auspices de cette gravitation dont les théories dépendantes veulent ignorer la réalité. Cette réalité est totalement fermée à celui qui dans un esprit purement conceptuel et cartésien s’efforce de vouloir être maître à bord d’un système où tout est quantifié, ordonné, finalement plat, comme bien d’autres ont imaginé une terre absolument plate.

Si on veut bien un instant correspondre géométriquement, il devient admissible qu’existât autant de temps comme d’espaces que peut se représenter chacun des Êtres vivants à la surface de ce que l’on pourrait appeler des navires de la Vie que sont les planètes et autres corps célestes. D’ores et déjà nous savons pertinemment que le temps d’autrui n’est pas le nôtre, sinon que par résonance d’un apprentissage figé qui ne fait avancer personne mais bien au contraire le réduit à reculer jusqu’à ne plus exister.

L’espace lui-même présente cette particularité en sa dominante physique comme en ses contractions et dilations phénoménologiques. Nous nous trouvons si nous acceptons ce postulat non plus dans une dimension, représentation de l’espace-temps, mais une infinie complexité de dimensions dont les interactions restituent au réel une fiabilité qui n’a plus rien de ténébreuse.

Le lien coordonné de cette interaction, devient ici lieu d’action, et que ce soit dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand son ouverture, la gravitation. Il n’y plus ici de courbure, de théorisations abruptes, mais une fonction sur laquelle devraient se pencher avec plus de volition les chercheurs, retrouvant dans ce cadre tridimensionnel la quadripartition de la réalité universelle, où la Vie se génère et se régénère, non pas comme objet mais comme nécessité.

Conceptualisation ouverte et non fermée, les degrés de la recherche ne peuvent que nous permettre de penser qu’ils déboucheront inéluctablement sur une maîtrise de la dite gravitation qui permettra l’expansion sans limite de la Vie par ces temps comme ces espaces multipliés qui ne sont finalement que les facettes d’un cristal, l’Univers, Univers parmi les Univers.

© Vincent Thierry