Terrorisme et Dictature

Terrorisme et Dictature

 

Afin de maintenir ou faire accepter un pouvoir quel qu’il soit, il convient d’alimenter dans le corps social un régime de peur et de terreur, de manière à ce que les citoyens se réfugient dans le giron de l’état, comme le ferait un enfant avec sa mère.

À partir de là, on peut instituer tout type de régime, saillir n’importe quelle loi, faire valoir tout ce que l’on souhaite sans voir jaillir une expression populaire allant à l’encontre du "besoin général" généré. Déclinées par le besoin de protection, peur et terreur alliées permettent de mettre en œuvre les lois liberticides permettant, sans qu’une seule voix ne s’élève, de juguler les masses et dans ce dernier cadre de les soumettre en leur faisant accroire que c’est pour leur bien commun.

La réaction instinctive de survie de l’humanité permet de prévoir avec exactitude son potentiel d’allégeance et de soumission. En substance, pour toute dictature en puissance, il convient de créer cette servitude, sans états d’âme, induire la peur dans tout ce qu’elle a de pernicieux, faire en sorte que chaque individu se pose une question essentielle : " je suis vivant aujourd’hui, le serais-je demain ?". Ce n’est que comme cela que l’assise de la dictature peut s’imposer.

La peur ne suffit, elle ne frappe que les esprits, il faut frapper dans la chair le corps social de manière à ce que l’esprit, la faculté cognitive, soit éradiqué, et que les processus action réaction soient éliminés par le processus action acceptation ! La terreur est donc une condition optimum pour forger la dictature.

Elle doit se trouver une arme, l’arme absolue, inégalée, car invisible, multiforme tel le sida, à sa ressemblance, permettant aux états de frapper toutes les strates de la société, les couches religieuses, les couches des sociétés de pensée, les couches politiques, qui sont un défi permanent à mettre au pas pour la dictature, et nonobstant les couches précitées les individus qui doivent pour les uns rentrer dans le rang, les autres disparaître soit physiquement, soit mentalement, (les camps de concentration soviétiques sont un bon exemple de ce que pourrait être un lendemain qui chante pour la dictature, goulag pour les uns, hôpitaux psychiatriques pour les autres, rien ne se perd, travail physique pour les uns, sujet d’expérience chimique pour les autres.).

Le dilemme auquel est confronté ce jour le citoyen est celui de la croyance en l’information et la désinformation naissant la peur et la terreur.

Aux fins d’obérer la prévarication des pouvoirs qui instaurent ce climat, il convient de renforcer la démocratie par une action supérieure d’implication des citoyens. Cette implication doit pouvoir faire naître une commission de députés chargée d’analyser ce processus et en adéquation avec la légalité faire un bilan mensuel de l’état du "terrorisme" en chaque Nation par interview des représentants légaux que sont : les corps d’armées, la police, les services spéciaux.

Cette synergie permettra de rétablir la vérité sur les faits, la réalité de ces faits et leurs implications communautaires et individuelles et permettra ainsi d’éradiquer le mensonge sociétal auquel on assiste aujourd’hui ! En effet, si nous reprenons un exemple récent, celui de l’Angleterre, à qui fera-t-on croire qu’une tentative d’attentats a failli avoir lieu ? Londres est sous télésurveillance totale, les "auteurs" auraient laissé leurs véhicules bourrés d’explosifs dans des artères passantes sous vidéosurveillance, et le comble, ils auraient oublié leur téléphone portable dans un de leur véhicule !

Ce scénario n’est pas digne d’une série B, et lorsqu’on voit comment agissent les vrais terroristes qui se suicident sans ménagement en charriant leurs bombes tant en Irak qu’en Israël, on se pose la question de la réalité des faits ce d’autant plus qu’un téléphone donnant la piste des « auteurs » serait resté sur place ! À qui profite ce montage, avenant la peur et la terreur d’une population ? Au moment d’un changement de pouvoir dont le tenant de ce jour est impopulaire ? Il y a lieu là à bien des questions ?

Nonobstant cet événement qui relève, sauf avis contraire légitimé, revendiqué, de la mascarade la plus pernicieuse, le Peuple Anglais se doit dans ce cas particulier de demander toute la lumière sur ce phénomène, par ailleurs anticiper afin que ne se créent pas de lois liberticides pour l’individu dans les semaines qui suivent !

Voilà un exemple typique de l’enjeu auquel nous sommes confrontés, un enjeu que nous devons mesurer, celui de notre liberté que nous ne devons pas remettre en jeu comme le souhaiteraient à l’heure d’un "mondialisme" cannibale certains groupes de pression. En substance le renforcement des organes de contrôle de la démocratie doit devenir plus virulent et demander des comptes aux pouvoirs élus démocratiquement afin que soient respectées les libertés publiques et que cessent ces florilèges de l’aberration contrôlée ou non du "terrorisme" qui ne leurrent personne aujourd’hui.

Le terrorisme doit être combattu, mais ceux qui s’en servent de même et d’une manière des plus exemplaire afin que soient rétablies les libertés publiques.

Voici le constat que l’on peut effectuer aujourd’hui, et la manière de combattre la peur comme la terreur, par mise en œuvre d’un observatoire du terrorisme en chaque État dont les représentants seront issus des Élus et des Citoyens.

Cet observatoire rendra compte de manière permanente au Public de la réalité des faits ce qui permettra de ne plus manipuler l’opinion avec de prétendues tentatives d’actes de terrorisme qui ne sont là que pour semer le désordre aux fins, nous attendons toutes preuves contraires, d’instaurer un régime liberticide.

© Vincent Thierry