Aigle impassible

Aigle impassible

 

Aigle impassible, j’allais les vents de ce monde, allant flâner l’innocence d’un regard comme la colère du passant, voyant des heures le temps s’écouler comme un insondable abîme auxquelles se vouaient tant de vies en limbes des écrins de l’illusion qui passe, jamais ne renaît, toujours s’estompe, et des voiles dans l’azur j’errai ces ramures écloses, des nidations impossibles à croire tant de venins accrochés à leurs basques, des cils acérés épuisant leurs sources dans des nectars diluviens, des sources amazones aux propices calvaires figés, hautes vagues dans le frisson de la mémoire des Êtres de ce chant.

Ce chant murmurant la douleur d’un monde, la détresse d’une luminosité, la désespérance glacée irradiant l’âme éperdue, fuyant ces élytres aux stances incertaines, aux paresses devisées, aux éternelles conséquences, la faim des corps, le délitement des esprits, l’appauvrissement de toute spiritualité, la nidification de l’atrophie, toutes forces aimantées cristallisant un cri d’horreur dans l’Histoire éternelle, cette Histoire aux libres désinences développant ses fresques dans la nef d’un sillon où je berçais l’enfant à naître, la beauté et la force, loin des croyances homériques, loin des balbutiements éructés des hydres sans passion, toujours plus loin pour le prévenir des maux ensanglantés enchantés par de stériles monarques, par leur faconde armoriée de géométriques errances.

Aux piliers outragés par leurs actes déments, initiant la tombe contre la Vie, initiant le délire contre la raison, initiant la puanteur contre la senteur, une puanteur glauque où le sang jaillissait comme un fleuve lugubre par toutes Nations, étincelants de leurs fourbes assauts, assauts putrides nés de la folie, cette folie que les vents rodaient pour en chasser la répugnance fauve, là, ici, plus loin dans ces regards altiers disséminés par toute la terre, œuvrant inlassablement à la reconstruction de ce que ce délire déchirait, éventait, brisait dans une course folle dont l’immondice apparaissait, ténèbres, ténèbres encore aux sources hier fécondes.

Se noyant dans l’indifférence, comme de vieilles prostituées se querellant pour un bout de trottoir en ignorant le monde de la vie, pour une vigueur accouplée à l’étrange condition de leur dénature profonde, ce déni de l’existence, ce rejet de la Vie, aux bubons étranges se voulant maîtres lorsqu’ils sont esclaves de leurs insectes servitudes, de leurs barbares conditions, de leurs excrémentielles théurgies, là, dans le bourbier s’enlisant jusqu’à ne plus être afin d’apparaître de pauvres êtres enrubannés par leurs confiseries, par leurs malodorantes congestions, par leurs turpitudes avariées.

Les voyant se prononcer tels qu’ils sont, des illettrés absurdes partant à la conquête de ce monde, avec pour seule boussole, l’usure, le mal de cette terre, plus loin, aux hospices de la charité des foules agglutinées venues de pays où l’on ne se bat pas pour sa liberté, préférant la fuite au combat, des foules de lâches venant quémander leur subsistance, en voulant imposer leur luxure comme leur béatitude, leur coutume comme leur religieuse perception, car non seulement quémandant, mais au nom de lois inhumaines demandant l’abstraction des exogènes afin de coloniser leurs Nations de leurs rets inutiles que leurs propres Nations n’accepteraient en aucun cas.

Salmigondis pernicieux d’ivoire en saillie de purulente errance, témoignant un nid de frelons outrecuidants, la démocratie à la bouche, s’en gardant bien pour leur esclavage conditionné, voyeurs rutilants des extrêmes pourrissoirs du vivant, mensongers et pittoresques bâtards de l’ablution congénitale, dans cette reptation inouïe les conduisant aux feuillées de la bestialité organisée, sources de tous les maux aux tabliers conjoints, délibérant aux marchands des temples la grossièreté de leur limon, pourri comme le fumier, répugnants personnages que les indécis acclament, que les décérébrés convoitent, que le purin admire, sans concession, tout en génuflexion.

Afin de mieux recevoir en vétilles de leur déshonneur la gourmandise anale qui leur sied, étrons infinis se glorifiant, se sacralisant, se vivifiant dans l’acculturation la plus profonde, étrons de mouches araignes saignants des peuples entiers sous le regard bovin de pauvres êtres sans lendemain, destituant leurs racines au profit de l’immondice, cette caricature multiculturelle ne donnant pour ersatz que l’odeur nauséabonde d’une rognure congénitale.

Et j’allais plus loin, dans un envol de gloire à la rencontre de leurs hauts faits d’armes, des ruines fumantes, des enfants ensanglantés le ventre rongé de phosphore, des adultes brisés à l’uranium appauvri, des déchets partout enluminant dans une salve d’horreur le cri d’un mourant, sautant à tire d’aile d’une Nation à l’autre, pour le voir pourrissoir de leur venin, dans ce Pays hier triomphant, ce jour en proie aux convulsives déterminations de l’Orient déversant à flot continu l’or noir entre les mains de mercenaires aguerris, égorgeant tout un Peuple au nom d’une conquête factice, un artefact que la pensée ne saurait nommer pour ne pas succomber à la détresse.

Ici le lieu dans sa gravité s’offrait tandis qu’en ses arêtes se tenaient de mielleux personnages en dentelles, pédérastes et pédophiles de la parole enchantant les écrans de lumières inutiles, de mensonges sans nom, de ces mensonges qui déjà ont atteint tant de Nations dont ce Moyen orient, source de tout revenu, est la splendeur de l’offense, la congruité de l’horreur, la semence métissée du déshonneur, vagues enlisées dans la torpeur, cette torpeur de la folie qui s’accroît et que les images dénaturent pour mieux les faire accepter par des Peuples prisonniers de ces mêmes mensonges en leurs lieux.

Ces lieux éprouvants où la condition d’être devient un étouffoir, où la parole ne peut être dite, faute de se voir lavée de son innocence et se retrouver dans les fers de la terreur, cette terreur que l’on ressent en traversant la si belle déesse Europe, voyant le fermage devenir la règle pour engraisser l’élite de la médiocrité incarnée trônant jusqu’en son parlement de pacotille, le silence devenir or salutaire afin de ne point vexer la pensée unique flagellant à outrance les endogènes, en leur corps, en leur esprit, en leur âme, en leur unité, qui doivent s’inscrire et composer par l’acceptation de leur viol systémique, abusé par l’assentiment de la glorification des idoles, de cette décrépitude vagissant au fond des chenils, sacrilèges s’évertuant à massacrer des enfants sur l’hôtel de leur horreur atavique.

Tandis que la mélodie du bonheur surfait s’entonne dans les mélopées d’une démocratie enchantée, tronquée, lacérée, ulcérée, dévoyée, martyre de cette putain qui ne dit pas son nom mais qui s‘inscrit en lettre de sang sur toutes les terres traversées, l’usure, sommet de la bêtise humaine, ce sommet qui voit chaque jour s’élever dans la splendeur de l’horizon des centaines de milliers d’âmes épuisées, épuisées par l’insanité, épuisées par la pourriture qui s’engraisse, épuisées par la litanie du venin qui se consomme, s’adule et se perpétue, tout en décrétant la mort pour les enfants à naître, tout en décrétant la mort pour les vieillards par euthanasie, tout en décrétant l’aide au suicide, tout en décrétant le genre inouï, aperception de la virtualité de la fange, tout en décrétant le champ d’horreur qui est le sien, bâti sur les ruines, ces ruines de Temples antiques.

Encore debout sur les fronts des villes glorifiées et fortifiées, églises en nombre, cathédrales élevées à la grâce des Cieux, au Christ Roi ce jour compissé, son Père le visage couvert de merde, par l’excrémentielle qui voudrait diriger ce monde, cette pourriture qui parade, qui s’absout du viol, cette source sans racines, métissée par toute la veulerie, qui voudrait que tout un chacun soit à son image, l’image de la bestialité, une image que l’on voit dans ces corps trépassés qui sortent de ce monde devenu un champ martyrisé, là, ici, plus loin, par les camps de concentration du Moyen-Orient, par les camps de concentration subsistant en Chine, où les moines se suicident par le feu, par les camps de concentration ouverts comme celui de la si belle Europe dénaturée par la moisissure qui s’y veut règne.

Par les camps de concentration à venir à l’ouest où les êtres n’auront plus droit à la moindre défense, si tant menés à l’abattoir des enfants par des tueurs menés eux-mêmes par la chimie de laboratoires captifs d’organisations qui ne disent pas leur nom, voilures attisant le naufrage de toutes civilisations pour instaurer l’Ordre de la barbarie ultime, que l’on vit autrefois dans ces ismes qui se disaient conquérants, manipulés par les mêmes mains de la pestilence, outrages à la Vie, outrages profonds qui sévissent par tant de Nations dont l’Europe comprise.

Outrages à l’avenir, tant le tombeau est la précision de leurs hymnes, hymne à la joie ont-ils dits, d’un pauvre musicien sourd qu’ils ont trahi, mais que leur importe à ces non-humain qui se glissent dans la peau de la Vie, qu’il suffise de les voir dans leurs actions sulfureuses, se servant de toutes les perversions pour aboutir à leurs fins, la drogue pour détruire la jeunesse, la chimie pour détruire la vaillance des Peuples, la flagellation pour l’acceptation du viol systémique engendré par les métissés les plus ignorants.

L’illusion pour accroire et recherche du pouvoir par l’argent, jusqu’en ses bas-fonds, voyant leurs exactions, la prostitution des femmes, des hommes, des enfants, la vente d’organes arrachés par la mort de pauvres êtres démunis où d’enfants sans parents dans des cliniques privées, la tenue par le sang de vanités insipides allant jusqu’à l’horreur absolue, le viol de bébés, des enfants, la torture d’adultes et d’enfants, le sacrifice d’enfants, théories en nombre se tenant par le dégoût innervant les plus hautes autorités des États, en faillite de pouvoir devant l’étendue des exactions commises par certains de leurs membres.

Voici ce monde que je traversais, allant d’est en ouest, du sud au nord, et je n’y voyais de clarté s’annoncer, du sud quelques écrins, déjà dans la tombe, hagard d’un grand Continent splendide aux mains de tribus fagotées de tabliers, d’écussons, d’équerres et de compas, mutant dans l’indicible torpeur la moisson les couronnant, trépassant leurs Peuples pour leurs petits profits, agioteurs de petites cours sans noblesse s’effaçant devant la force au moindre coup de vent, du Nord la saillie, en nombre devant la pâleur de ce que furent les conquérants, des Pygmées habillés d’écouteurs hurlant les mots d’ordre du satanisme éclairé, toute une jungle se rongeant de sports inutiles, louvoyant dans la fosse de la bestialité enchantée.

L’errance en miroir, le cul brodé de vits exotiques pour mieux soulager leur conscience de la mortifère éducation les nichant dans la flagellation continue, pauvres hères préférant se marier de même sexe plutôt que de prolonger leur agonie, sinon que pour mieux élever des enfants dont ils feront leur image de larve fétide, acclamée par les gouvernances locales n’ayant qu’un souci, celui de mieux s’agenouiller et bêler, détruire tout ce qui existe, afin que rayonne l’ombre dans l’ombre elle-même, ce secret de polichinelle se lovant derrière les remparts de chiens de guerre, en réunion secrète, paradant à l’encan, présidant aux destinées des Humains.

Croyant bien entendu que les Humains ont besoin d’eux et de leur atrophie pour être gouvernés, engeance de l’errance qui s’imagine discrète, alors qu’elle apparaît, tellement sa vanité est la morale de sa décadence la plus outrancière, fornication de chiens couchants du veau d’or réjouit, chiens couchants investis de l’agonie, chiens en laisse qui se laissent conduire comme des fétus de pailles qui devraient s’admirer, pion interchangeable de la vacuité qui se prononce, de ce samsa qui ruisselle de sang et de sueur, auxquels ils font honneur, tant leur bonheur est lié à l’anéantissement de tout ce qui fonde, de tout ce qui crée, de tout ce qui élève

Qu’ils copient maladroitement en mettant en avant des ignares, des incultes, des musiciens sans âmes, des écrivains sans respire, des peintres nanifiés, des sculpteurs châtrés, des artistes sans répons, des scientifiques larvaires, des demeurés catalogués experts qui ne sont que les remparts qui dissimulent leur folie ordinaire, que tout un chacun voit, analyse et compare, démontant le subterfuge, le vol des idées, le vol tout court de cette diarrhée du chiendent de la terre, que l’on voit par toute mesure des écrans et des sons, qui transpire l’abattoir des mots, que l’on entend dans ces théâtres où ne savent plus parler les singes et les guenons qui parodient, qui ne savent que hurler, à l’image de leurs prêtres, de leurs foutaises philosophiques, labiales à souhaits de leur orgiaque démence.

Pauvres êtres qui ne savent pas ce qu’ils font, vendus qu’ils sont à leurs prébendes, leur orifice troué comme une entrée de métro, recevant à l’encan toute servitude pour mieux complaire, damnés de la terre qui devront parcourir bien des vies avant que de retrouver le sens de la Vie, le sens profond qui se ressent encore dans l’équilibre de ce monde et qui ne peut s’ignorer, la conscience Humaine élargie voyant cet éventail d’oripeaux poursuivre sa besogne de charogne.

La conscience Humaine ouverte sur ce fléau, lentement mais sûrement, rétablissant le sens du réel dans cette utopie babélienne qui suinte la folie, la folie carnassière, la folie démentielle, cette folie qui parade, le rut pour cerveau, l’orgie pour avenir, s’autocomplaisant, se rassurant, se décernant prix sur prix pour l’ultime destruction, et surtout s’autoprotégeant par des lois iniques, des jugements hérétiques, des faveurs en complaisance, humiliants la Vie, l’Enfance, la Femme, l’Homme, qui se retrouve en leurs rets le jouet de leur démence.

Voici les menstrues de cette folie qui se montre, dans sa monstruosité, dans son affine déréliction, dans ce sevrage de l’accroire qui se déifie, que chaque Humain en sa normalité naturelle rejette, comme on rejette la moisissure, que chaque Humain en sa conscience politique défait, comme on défait la barbarie et ses féaux, que chaque Humain en sa conscience intellectuelle dénie, comme on dénie la laideur, l’outrance et la morve qui se cristallisent, que chaque Humain en sa conscience Spirituelle dénonce, comme on dénonce les aspects de religions de la soumission ignorant les Êtres Humains pour se façonner dans le diktat et la déraison, que chaque Être Humain dans la conscience de son Unité repousse, comme on repousse le virus de la mort, de l’exsangue pourriture.

Car la Vie a ses constantes, et ne peut s’étreindre en ce bas-fond sordide où végète l’innommable qui n’est qu’un frein à l’avenir, à l’élévation des Êtres Humains en leurs racines, par leurs racines, ce que ne peut évidemment pas comprendre l’errance momifiée dans ses croyances aveugles et sanguinaires, s’abreuvant tel un vampire de la sueur et du sang des Êtres Humains, livrées de bétail pour ces engeances atrophiées qui s’imaginent pouvoir parce qu’ils détiennent une puissance monétaire, qui elle-même ne représente rien, car bâtie sur l’usure, l’appropriation de biens qui de fait ne lui appartiennent en aucun cas.

Ainsi le vide qui s’éclaire et qu’en conscience la Vie irradie afin que chaque Être Humain se recompose non dans la virtualité mais bien dans la réalité, semonce de ce temps qui se perçoit par les vagues qui s’enchaînent et bientôt se déchaîneront par tous les vents de la sphère, l’outrecuidance dépassée de la barbarie ne pouvant s’absoudre, ne pouvant s’acclimater, ne pouvant en aucun cas régner, tant sa veulerie est immense, son mensonge insondable, sa déliquescence inimaginable, exemple par excellence de ce que ne doivent pas suivre les Êtres Humains, qui en leur famille, leur Ethnie, leur Peuple, leur Race, doivent se recomposer rapidement, par l’ignorance de la bestialité et ses apôtres, afin d’effacer de la terre leurs idéologies répugnantes de mort qui se concèdent, s’obvient et se protègent, dont les neuf plaies se coagulent, le darwinisme, le freudisme, le marxisme, le léninisme, le trotskisme, le nazisme, le maoïsme, le einsteinisme, le friedmanisme.

Neuf plaies issues de la même barbarie, le socialisme, domestication de troupeaux, empire du néant s’affabulant gloire de ce monde, livrée de plus de cent cinquante millions de morts par cette terre, enchantant l’eugénisme, pour se complaire, enchantant la destruction des valeurs de la Vie pour les réduire dans la mort, la mort son équipage qui trouvera en face d’elles sept milliards d’Êtres Humains conscients, ce n’est qu’une question de temps, et qu’est-ce que le temps, sinon qu’une ramure qui peut être équinoxiale ou solsticiale, ramure équinoxiale pour la larve, ramure solsticiale pour l’Aigle qui veille, que chaque Être Humain conscient doit devenir pour destituer à jamais l’immondice qui le gréé contre sa volonté, ainsi alors qu’en vol se perçoit l’immensité de la décrépitude qui ronge la terre, qui ronge l’Être Humain, qui ronge l’Humanité, cette Humanité qui renaîtra de ces cendres qui la recouvrent, tant de beauté dans l’azur, tant de volonté dans la Vie que rien ni personne ne pourra en atteindre la flamme, une flamme inextinguible qui affermie délivrera ce monde de ses moires aisances comme de ses scories…

© Vincent Thierry