La vertu de la folie

La vertu de la folie

La vertu de la folie domine notre monde, à force de génuflexions, d’hybrides inconstances, de démagogies troubles, de larvaires absolutions. Nous y voici et notre pays en ligne de mire devant l’apostrophe des urnes qui viennent, les uns les autres se précipitant pour s’enorgueillir d’une vitale préhension de ses forces vives, jusqu’à la dérision, cette dérision profonde trouvant ses fondements dans l’apologie du non-être, voyant les figurants prétendants se congratuler dans le néant, l’absurde, l’invisible inféodation aux racines d’un mal qui ne fera qu’empirer, celui de la léthargie associée au néant.

Regardez et estimez, dans la division participe le camp des opposants soulevant de l’abîme l’inexistence pour parader, parader avec le mépris et la force caractérielle qui furent leur tout au long de mandats sans lendemains sinon celui de l’assise des catacombes et des ruines, augure despotique par excellence reposant sur les jalons morbides de la défiguration d’un pays exsangue qui n’a pas besoin de soliloqueurs impénitents s’affirmant comme meneurs alors qu’ils n’ont rien à proposer sinon la servilité, l’ineffable servilité que beaucoup applaudissent dans l’aveuglement général qui règne.

Pauvre Jaurès, qu’en reste-t-il ce jour dans l’ombre qui l’humilie ! Pauvre Pays sans lendemain de noirceurs élyséennes les abjections qui viennent si le hasard les veut vainqueurs de cette parodie de démocratie ! Il nous reste un lendemain devant ces moires aisances qui s’avancent, fières de leur néant, une autre écriture d’un destin qui, s’il s’assagit dans la vertu de la grandeur, pourrait donner les fruits qu’attend ce Pays en proie à l’ignominie de l’asservissement intellectuel, religieux, philosophique, politique !

Que ce choix reste le plus judicieux pour nos compatriotes qui souhaitent que les idéaux restent les valeurs de notre pays ! Il conviendra d’en exposer les lendemains qui devront répondre aux ténébreuses idoles qui lentement se destinent de par ce monde, à nos frontières, en nos frontières, en cette humanité servile qui demain si le silence clos tout débat verra naître des lois arbitraires condescendantes que les mineurs et les handicapés soient assimilés dans une législation mondiale aux singes !

Ne croyez que cela est invention, voyez ce qui se passe en Espagne, où l’on propose d’intégrer les singes dans l’espèce Humaine afin de leur assurer la même protection morale et légale. L’ONU disposerait d’un projet Grand singe de même tenue ! Comment peut-on se référer ainsi aux handicapés et aux enfants, qui sont des personnalités Humaines à part entière, de quel droit ! L’outrance n’a plus de limite pour parjurer le nom de l’Humain !

Ce qui est grave c’est que cette outrance est entre les mains d’élus de tout bord et de toute conduite, symptôme d’une décadence morbide qu’il convient de dénoncer partout où elle s’active. Ainsi va la conduite de l’Humanité, à sa perte si l’on ne prend garde. On me dira qu’il existe des biens pensants, la belle écume que voici, ayant donné l’exemple le plus prompt de leur lâcheté devant une exécution à la sauvette d’un dictateur certes, mais d’un homme quoi qu’il en soit, homme pour qui ses biens pensants, héroïques devant les violeurs d’enfants, les tueurs de femmes et de vieillards, pour qui la peine de mort ne doit en aucun cas être appliquée suivant leurs consignes constitutionnelles, n’ont pas levé le moindre petit doigt pour lui épargner cette peine de mort !

Que la honte retombe sur eux, sur leur lâcheté quotidienne, et qu’ils ne viennent demain clamer haut et fort, fiers, leurs larvaires conditions !

Deux poids, deux mesures sont en action dans ce petit monde où l’intellectualisme, et ici je ne parle pas de l’intelligence, se révèle, comme toujours d’ailleurs quel que soit le temps, quelle que soit l’époque, un vernis derrière lequel se cachent les lâches et les destructeurs, vernis qu’il convient de combattre par le Verbe, ce Verbe dont ils ignorent jusqu’à l’existence et qu’ils voudraient, tels les communistes les plus virulents, voir détruit au profit de leur néant.

Ils n’y parviendront pas car la Liberté de penser ne se transige pas et si peu qu’elle soit détruite ici où là, elle renaît avec plus de virulence et de fermeté, cette virulence et cette fermeté qui demain restitueront à l’Humanité son plein épanouissement et non sa mise en servitude !

© Vincent Thierry