Catastrophes naturelles

Catastrophes naturelles

 

On ne peut que s’étonner, avec un certain humour, de voir les "scientifiques", aux ordres d’une certaine dérive bien-pensante, s’affoler devant le réchauffement de la planète, et conjointement s’interroger sur leurs facultés à cerner le réel.

La planète est un organisme vivant, nullement conditionnée par l’anthropomorphisme de bon goût qui voudrait faire accroire que nous vivons sur un champ d’expression figé, au même titre que ceux qui voulaient faire accroire que la planète était plate !

Les cycles géologiques en son sein existent, violents, égaux à sa puissance énergétique, provoquant la dérive de ses continents que tout un chacun voudrait voir immuable, dans un jeu de convections emportant tout sur leur passage, développant raz-de-marée, tsunami, cataclysme, tremblements de terre, éruptions volcaniques, et tant d’autres phénomènes que ce petit article ne suffirait à les énumérer.

Et comme en chaque chose il faut des coupables, l’anthropomorphisme commun désigne invariablement l’humain, à croire que l’humain est responsable de tous les maux et qu’il devra bientôt s’excuser de vivre !

Pauvres scientifiques et philosophes pris dans le raz de marée de la flagellation collective des "biens pensants", ces "biens pensants" qui s’imaginent régir la nature, qui ne veulent voir que leur ego, et surtout qui pensent être éternel en ce lieu !

Un peu de raison comme un peu d’humilité serait les bienvenues ! L’humain n’est qu’une poussière d’étoile, dont la lumière est éphémère dans le temps, et s’il est moteur de la vie, il doit comprendre que l’avenir de la vie n’est pas lié à un point particulier de cet espace dans lequel il se révèle, un point qui a l’échelle de l’univers n’est lui-même qu’un grain de sable qui disparaîtra inéluctablement devant les lois immuables de l’énergie, le soleil qui l’éclaire devenant une étoile rouge qui embrasera totalement sa sphère pour la faire disparaître !

Assez donc de lamentations, d’introversions, de compromissions, l’avenir de l’humain passe par son déploiement au sein de la galaxie, et pour cela il convient de mettre en jeu toutes les ressources nécessaires à sa formalisation, et cesser de geindre comme un enfant devant un jouet auquel il ne peut accéder !

Écologie donc, oui, mais dans un rayon d’action servant le développement de la vie vers cet aboutissement moteur que sera celui de la conquête de la galaxie et non pas dans cette suffisance morbide qu’affichent les ténors d’une pensée suicidaire, car qu’ils le veuillent ou non, notre temps est compté sur notre planète et ce ne serait pas rendre service aux générations à venir que de les vouloir cantonner dans ce qui disparaîtra inéluctablement, en l’occurrence, notre planète, quel que soit l’amour qu’on lui porte.

Le respect de la vie est fondé sur son devenir et non seulement sur ce présent, sur l’altruisme et non sur cet égocentrisme forcené qui semble la règle ce jour !

Que les scientifiques qui se respectent se tournent donc vers cet avenir nécessaire à la survie de l’humanité plutôt que de parader sur des constats dont nul n’est maître pour l’instant, ces déferlements gigantesques naturels, plutôt que d’affoler les populations en les stigmatisant et en les culpabilisant !

Il faudra bien comprendre un jour que l’humain est un être conquérant et non ce rebut attendant avec un sourire benoît sa disparition, dès lors que se taisent les pensées larvaires pour faire place à l’efficience, le réel n’est pas le rêve, améliorer le cadre de vie c’est déjà donner un objectif à la vie, et cet objectif ne se termine pas sur notre planète actuelle, qu’il convient certes de préserver, mais sans cette ostentation pernicieuse qui n’est qu’un boulet à son essor !

Cessez de rêver et construisez Messieurs les scientifiques au lieu de vous et de nous flageller avec l’ignorance mariée parfois malheureusement à la bêtise, bêtise de complaisance et de parade, panache de l’orgueil et de son vice principal, le paraître !

© Vincent Thierry