Réflexion sur l’Espace Temps.

Réflexion sur l’Espace-temps.

 

La situation espace-temps reste rebelle à la compréhension, ce qui est bien normal, le temps comme l’espace étant deux expressions de l’Énergie, sur deux plans différents mais qui se complètent.

Le temps est l’expression de l’individualité, l’espace l’expression de la multiplicité. Ainsi s’il est d’usage de faire croire qu’il existe un seul temps, ce temps n’existe pas ni pour les uns ni pour les autres, il est une expression de mesure ne tenant compte ni de la densité de l’énergie déployée, ni de la complexité de l’énergie révélée tant de l’unité que de la multiplicité. À l’image du temps l’espace ne peut se conjoindre dans une unité formelle car il n’est visible que par l’unité et non la multiplicité.

Ainsi chaque théorie abordant l’espace-temps est inévitablement vouée à l’incompréhension, car elle ne tient pas compte d’une réalité fondamentale qui est celle de l’expression énergétique.

La seule théorie qui se rapproche de la condition formelle de cette réalité est celle de la mécanique quantique, qui ne cherche à approfondir son chemin plus avant, à tort, par rapport à la gratuité de la théorie de la relativité ne se finalisant que dans l’apparence de l’unité et ne prenant pas le réel pour objectif principal.

Le réel en physique comme en psychosociologie appliquée ne se fonde pas sur un état de conscience mais sur une ouverture de cette conscience à la multiplicité de la conscience.

Oublier cette ouverture c’est faire abstraction du réel et engendrer des théories qui se fondant sur l’anthropomorphisme le plus atone ne mènent qu’à la dérive.

À telle fin que si nous étudions la théorie de la relativité on ne perçoit dans cette théorie qu’une rupture du réel, ce dernier étant inféodé à sa propre déclinaison. Peut-être serait-il temps de forcer la recherche à des ouvertures plus dynamiques que statiques ?

© Vincent Thierry