Le droit de penser

Le droit de penser

 

La censure sur Internet n’est pas une nouveauté, elle est pratiquée à des degrés divers par tous les pays. Pouvons-nous parler de Liberté de l’information alors que la désinformation notamment sur Internet préfigure tout ce qu’il est permis de mettre en œuvre pour juguler la pensée et la rendre caduque afin d’opérer en chaque jugement le cadre d’une pensée unique ?

Il n’existe malheureusement aucune solution à ce drame de l’information, (qui contrôle l’information détient le pouvoir, ne l’oublions jamais), sinon que de continuer à faire vivre la pensée dans le cadre de ce qu’est Internet bon gré malgré, quelles que soient les tentatives de déstabilisations, de manipulations, de corruptions, dues aux particuliers, associations, groupements, États de quelques origines qu’ils viennent.

Ce n’est qu’à ce prix que la pensée unique qui tente de monopoliser Internet retrouvera sa juste place qui n’est pas celle de la pensée mais de l’asservissement. On ne peut donc que féliciter l’initiative de l’ONI, http://map.opennet.net/ qui devrait être reprise par chaque État qui entend faire respecter la Liberté de pensée de ses concitoyens, mais peut-être est-ce trop demander ?

Notre Gouvernement devrait se prononcer sur la Liberté de Penser, sujet qui a été à peine ébauché lors de la campagne. En tout état de cause, chaque internaute doit rester vigilant et surtout ne pas accroire tout ce qui est dit sur Internet, le non-dit étant malheureusement invariant, (ce non-dit ne touchant évidemment que ce qui a trait à la Liberté de penser) mais le dit étant particulièrement sujet à caution dans ce que l’on nomme le "Monde Libre" qui malheureusement se réduit de plus en plus au niveau de la Pensée.

Heureusement la Liberté de penser sans nuire à autrui existe encore dans le cadre constitutionnel de certains États ! Et c’est bien là ce qu’il faut défendre à tout prix, car comment ne pas sombrer dans la dictature d’où qu’elle vienne lorsque le droit de penser est obéré, censuré, destitué, prohibé ?

© Vincent Thierry