Climats des lendemains

Climats des lendemains

 

Climats de lendemains qui chantent, s’en viennent libres et vifs des parfums aux ramures célestes, virevoltent les nidations de sphinx ailés aux moires désinences de rêves, dans la pluviosité de granits bleuis, où le porphyre dessine l’agate, le grenat et le lys, architectonie de vagues en émaux, de vastes flots couronnés livrant à la moisson des pouvoirs de renouveaux, perles du saphir, engrangées et situées aux parchemins des empires conquis.

Fêtes par le chant, fêtes encore prononcées, livrant en farandoles les déambulations musicales des voix qui se composent, s’allient, se renient, s’étoffent, s’improvisent, se congratulent, mais, encore, s’initient, de vivre l’enchantement, de nuptialiser les promesses, d’enfanter les serments, nature profonde des échos qui se correspondent et flamboient, dans l’ascension du verbe, parole, donnée, ornementée, éployée, libre de toute agitation, clair et vaste préau où les circaètes accompagnés d’oiseaux lyre enchantent une prouesse.

Celle de retrouver l’azur, après des courses oublieuses, des lagunes sans finalités, des forêts sans épices, toutes ces formes qui dansent devant les yeux du voyageur fatigué qui ne sait plus quel chemin suivre, tout oasis ayant perfection dans la perception du désir délivrée son nectar à pâmoison, alors qu’elle n’est que variation puisatière de la grandeur qui attend, celle de l’Être en écho, complément de ses rives et de ses rires.

En la vertu de la volition qui ne s’effeuille aux bruitages des vents et des bourrasques, des tempêtes et des Cyclones qui s’abattent sans répits sur son front, auspice de toute latitude, nef du sérail de ce qui importe par-delà les moires aisances qui s’évadent au-devant de sa foi inextinguible en l’ardeur composée, celle du don de sa Vie à l’accomplissement précieux de la Vie, marque sans masque de l’aristocrate développement de l’Univers en lequel, partie et tout, accompli, elle prie…

© Vincent Thierry