Patience dans l’azur

Patience dans l’azur

 

La matière est somptueuse pour les analystes de ce jour de la nature humaine et de ses arcanes. Il y a là des caricatures magnifiées que n’eut pas reniées Balzac dans un sujet littéraire, les dictatures en tout genre initiées au nom de la soumission du genre humain par la subversion et ses élytres.

Nous vivons une époque formidable, celle d’une contraction temporelle qui n’a d’égale que celle de la chute des empires, et Dieu veuille que l’empire idéologique de la subversion trouve ici son terme. La subversion depuis plus de trois mille ans insinue le pouvoir humain pour le remplacer par le diktat, une loi de proscrit, de jaloux, de paranoïaque, une loi née d’un esprit atteint d’un délire des grandeurs qui s’horrifie qu’on ose lui montrer sa vraie nature, celle de la lâcheté. Car il faut être bien lâche pour ne pas affronter la réalité, celle de la densité de la vie dans, n’en déplaise, l’esprit souffle où il veut, son inépuisable fleuve de volonté. Lorsque nous disséquons la lâcheté, nous voyons là qu’elle se réfugie dans la virtualité et que ses actes contraints, car n’attendez la moindre créativité de sa part, sont d’éternels symboles qui ont pour objet de falsifier la réalité afin de mieux la voir opérer dans un champ restreint qui, qui plus est, s’identifie par transfert de persécuteur à persécuté, et fait en sorte que ce champ restreint devienne objet d’une compassion sans limites.

Cet ordinaire de la lâcheté n’a pas de limites dès l’instant où elle trouve refuge, acceptation, s’étendant ainsi comme un virus en jouant sur l’altérité et l’empathie, l’altérité, trouvant en cela une matière dans le cœur de l’adolescence humaine où la recherche de l’équilibre est motrice. Cette lâcheté relève d’une névrose caractérisée, en cela masque un complexe d’infériorité par un complexe de supériorité, pathétique dans sa recherche désespérée de se faire accroire, délivrant ici à l’excès toutes les malversations, les outrages, les illusions, les fantasmes de caciques en son espèce, jusqu’à se prendre pour le devenir de ce monde, dans l’arrogance et le parfait mépris de ce qui ne relève pas de son genre considéré dès lors comme n’appartenant pas à l’espèce humaine.

Cette caricature qui s’imagine jusqu’à Dieu, en rupture totale avec le réel, ne peut dès lors prospérer que dans le déni d’autrui, et vague après vague, par ses racines comme ses affluents, ne peut plus chercher qu’à faire correspondre tout un chacun à sa volonté la plus impérieuse, et si cela n’est dans son hypocrisie naturelle que par la force la plus totalitaire.

Nous sommes ce jour en présence de ce désastre humain, au sens figuré comme au sens propre, une présence insidieuse qui a su par une lente insinuation dégénérative conquérir, à force de soumission, qui pour des "honneurs", qui pour de l’argent, qui pour masquer une sexualité débridée, qui pour masquer ses meurtres, une bonne partie des pouvoirs des Peuples, et pire encore par incrustation prévaricatrice ronger le corps des institutions, en ses trois points, la justice, l’exécutif, l’armée et la police. Ce rayonnement diffus de l’ombre de cette caricature qui s’octroie, non seulement a insinué le corps des gouvernances mais bien conjointement le corps social et plus particulièrement les médias, la presse, qu’elle dévoue à ses ordres afin de disposer, croit-elle des croyances de chacun.

L’exemple le plus remarquable de cette erreur de la nature humaine se retrouve dans ce que tout un chacun a pu vivre ces derniers mois dans les péripéties d’une gouvernance qui ne s’appartient pas initiant ses malfaçons permettant de mettre en place les préliminaires d’une dissolution de notre Nation dans un espace macroéconomique où le seul caractère du mot Nation est une injure pour sa lâcheté régalienne.

Préparation sordide constellée des miasmes inhérents à la mise en servitude par apologie de la disparition de la famille, exégèse forcenée pour l’abandon de l’Identité et le métissage forcé, et plus encore financement des ennemis irréductibles de notre Civilisation, par armement et espèces sonnantes et trébuchantes tombant dans l’escarcelle des meneurs de guerre et des tenants de la barbarie qui sévissent dans des zones désormais dites de non droits. Cette folie qui conditionne cette âpreté à la destruction est le panache d’idéologies tronquées, perverses, insanes, qui trouvent leur noirceur dans ce qui est évoqué de la nature humaine ci-dessus.

Une nature bâclée, hideuse, qui n’est que le reflet de l’opiacé de cette détermination des veules, la lâcheté souveraine qui s’achète et se vend, grossière répugnance qui voit jusque dans une Assemblée voir voté en catimini, face à des élections perdues d’avance, le doublement des indemnités accordées aux élus boutés hors de leurs fonctions prévaricatrices. Le sommet de ce gruau relève de la formule, celle de voir accordés quarante euros aux retraités de cette Nation ne touchant pas mille deux cents euros mensuellement, tandis qu’il gaspille quatre-vingt-quatorze milliards d’euros pour remplacer son Peuple.

Si l’on sait qu’il existe actuellement trois millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, principalement des individus de souche, dans cette Nation, on ne peut voir ici que la dénature qui s’impose, une dénature qui dispose de privilèges exorbitants, des retraites dorées, des malversations des plus atones. Pendant ce temps les services fiscaux s’acharnent sur les classes moyennes, cherchant le fil à couper le beurre afin de les traire jusqu’à la lie, alors que les paradis fiscaux accueillent la manne volée soit par délit d’initié, soit par volonté, sur la sueur et le sang de ce Peuple écrasé par l’infâme.

Cette Nation qui petit à petit se délite, jusqu’à céder des Rembrandt des musées Nationaux, alors qu’elle aurait pu les acheter si elle ne subventionnait pas toute la sous culture de ce monde, cette Nation perd du terrain chaque jour, voyant ses entreprises s’enfuir au motif des taxes énormes qu’elles doivent payer pour travailler et faire travailler sur son sol et ne croyez un seul instant que c’est le coût du travail qui les fait fuir, mais bien les taxes régaliennes nourrissant les triplons, mairie, département, région, mais encore communauté de communes, d’agglomérations, intercommunalité, etc qui s’enrichissent sans vergogne avec l’accord  d’une oligarchie subordonnée à son désir de destruction, son retour à la matière brute qui est son levain et son tremplin.

On ne rentre pas en politique dans cette Nation pour la servir mais bien pour se servir, qu’aucune illusion ne soit ici, et la caste qui s’autorégule, se coopte, dans des rouages infects entretient ce sort, quelle que soit la nature de l’idéologie, allant du cumul des postes et des mandats jusqu’aux pantouflages dans des sociétés économiques servies par cette oligarchie. L’outrance est son privilège, et la voir en transe en invectivant, en insultant, le Peuple de France, prête à un rire continu, tant elle dévoile son incapacité à toute direction salubre de notre Nation.

La salubrité publique passe par le don de sa personne à l’État, donc au peuple, et non la soumission de l’État comme du peuple à sa propre personne. Mais ne nous fions ici au terme personne, car nous savons les uns les autres que ces «personnes » ne s’appartiennent pas, tenues au brouet et aux miettes qui se dérivent des petits plats de leurs maîtres qui se cachent, eux, non pas en loges, cela est pour la vanité, mais dans les conseils d’administration où le filon d’or de la domestication bientôt en préhension de l’esclavagisme consenti est la source d’une richesse infinie.

Les flux financiers ici se croisent et s’entrecroisent jusque dans la folie des produits toxiques inventés par des mathématiciens atrophiés ne voyant l’Être Humain que comme le facteur x, toujours perdant, de leur domestication aux équations ineptes, que l’on ose encenser dans des facultés qui n’en portent plus que le nom, tant elles relèvent de la modélisation de l’indigence, du paupérisme, tous caractères bien définis qui forgent des kapos économiques aux fins d’essorer jusqu’à la lie l’Humain dans sa réalité, et le fourvoyer dans cette virtualité de marchés qui sont les exponentielles de toute la démesure de ce système prévaricateur.

L’ordre Économique ne peut être régi par cette folie, mais bien au contraire par la mesure. La finance est le sang qui irrigue les Nations, et en cela ne doit être sous la moindre influence des prébendiers, des veules et des intrigants. La fourberie tourne autour de ce chapitre qui est le pivot de toutes les torpeurs que ce petit monde vit, sphère sans failles qui ne s’occupe d’ailleurs de cette déshérence et accomplit dans une géométrie parfaite ses parcours. Face à ce délire, car il s’agit bien de sociétés délirantes, où la Liberté de s’exprimer n’existe plus, où tout un chacun en fonction de lois cyniques peut être emprisonné ou liquidé avec l’étiquette, la belle invention, de terroriste, - invention, car le terrorisme est objet de toutes les manipulations et le pire de tous est celui qui le manipule, ce terrorisme en col blanc qui pour conserver son pouvoir est prêt à mettre à feu et à sang cette petite planète – (et vous n’y croyez pas, mais regardez après l’attentat de Charlie Hebdo, cet État qui soi-disant défendrait le Peuple de France, inonder de cinq milliards d’euros les zones de non droit où l’Islamisme radical trouve son tremplin, et en sus instaurer une loi liberticide afin de faire taire tous les opposants à sa vente à l’encan de la France à l’Islam et tutti quanti !) ; face donc à ce délire qui trouve son expression jusque dans une « justice » qui vient de condamner à sept ans de prison une personne qui en état de légitime défense a fait feu sur ses agresseurs, amnistier un violeur qui s’était défait de son bracelet, et bien entendu libérer les multirécidivistes pédophiles, (le monde à l’envers), il convient de prendre de la hauteur et tenir pour condition négligeable cette errance morbide.

Car elle est négligeable, négligeable en ce sens qu’elle est à échéance, et totalement contre nature ne peut trouver en face d’elle qu’une nature, non pas rebelle, (car la seule rebelle ici est cette errance), mais une nature qui pour des raisons que seule la Vie peut comprendre, fera tout pour revenir à l’équilibre, à cette homéostasie qui est le propre du vivant et contre laquelle, rien, ni personne ne peut lutter.

Les formes qui se dressent contre cet épiphénomène se manifestent lentement mais sûrement, dans un ordre impeccable, invariable, structurant les anticorps permettant la renaissance de cette homéostasie naturelle, et rien ni personne ne pourra en défaire le but, car il est le but de la Vie et non de cette statuaire bestiale qu’invoque la dégénérescence qui se veut maîtresse. Les menstrues de cette errance n’ont pas tenu, entre le National-socialisme et le communisme, plus de soixante-seize ans, ne l’oublions jamais, et ce règne qui est leur synthèse ne tiendra pas trente ans, tant il est la litière de toute la barbarie la plus putride que l’Humanité ait connue sur cette Terre. En attendant, patience dans l’azur.

© Vincent Thierry