Destruction des racines ?

Destruction des racines ?

 

Il n'y a dans l'azur que des songes qui s'embellissent, et dans la tiédeur d'un jour d'été tout un monde en soubresaut qui s'éternise dans cette étreinte guerrière qui ne rime qu'à la décadence la plus aphone, où le ciel gravite la folie des hommes qui renient la femme en sa splendeur au nom de paroles dont l'interprétation est dissonance de l'écrit, au nom de cette foi qui n'en est plus une au regard du crime, crime envers l'Être Humain, crime envers les groupes tumultueux de la parole, crime envers la chrétienté, voyant ses fidèles massacrés dans leurs églises dans une boucherie inhumaine, mais n’est-ce pas normal dans ce monde qui s’afflige du moindre fait envers les communautarismes que de voir assassiner les Chrétiens en Afrique, au Moyen Orient, comme jamais cela n’a été fait, de voir les églises Chrétiennes détruites, brûlées, le droit d’être Chrétien bafoué.

Car la Chrétienté gène, gène tellement les imposteurs, ces cadavres vivants qui prônent la religion de Thanatos, l’avortement, l’euthanasie, l’affabulation de la démocratie souillée comme jamais, car la Chrétienté gène parce qu’elle porte la lumière et non seulement la lumière mais le sens de la Vie, de son orientation et de son acclimatation, qui ne sont pas déserts mais Amour, cet Amour qui n’existe que dans une seule philosophie, le Bouddhisme, et dont le cantique Chrétien est une magistrale démonstration pour les générations, ce cantique qui a forgé les Nations de notre Europe qui n’est pas celle des renégats, des impuissants et des inféodés à la mort, mais bien celle de la Chrétienté dans sa puissance.

Les nouvelles se précipitent avec pour leit motif la fureur des carnassiers, de celles et de ceux qui veulent mettre en coupe réglée ce petit monde, chacune de ses individualités, de ses identités, de ses Nations, pour les confondre dans le néant, ce néant qui verrait des maîtres choisis dans l'atavisme le plus obvié, régnant sur un salmigondis d'esclaves métissés à souhait, acculturés, bêtes de somme du capital, bêtes de somme de l'industrie de la cannibalisation autorisée, celle des gènes, celle des âmes et des esprits, industrie du pillage, de la délétère fortune des armes, voyant s'accoupler la bestialité au mensonge comme à l'hypocrisie la plus féroce.

Ainsi ce monde sans appel voyant l'Occident rongé jusqu'à la moelle par la pourriture de l’errance, cet abcès de l'incompétence alliée à la médiocrité s'élançant vers les campagnes de la stérilité. Ici le rôle de l'acupuncteur devient une nécessité pour dévier les énergies avariées, ces lagunes de l'atrophie qui veille ses lambeaux de fortune, ses écrins de pacotille où danse la lueur de la démence, de l'addiction la plus tribale, à cet or qui se consume, cet or lapidaire crucifiant toute volonté pour rendre larvaire l'écume et le flot humain, une boue dans laquelle pataugent de pseudos initiés, soldatesque grotesque de toutes les hérésies, soldatesque ridicule qui se cache derrière des temples anonymes n'ayant pour voie non pas la voie mais bien l'inverse de la voie, Déicide, mirage d'un collectivisme de fourmis dévouées qui n'ont d'autres buts que la destruction de tout ce qui est au profit de la nécrose, de cette ribambelle qui s'agite, de ces cuistres outranciers dont l'intelligence est sablière, volatile, en fonction de leurs appariements de bêtes.

Car n'attendez ici le vent cinglant de la hardiesse, de la beauté, de la sagesse, mais bien celui de la couardise, de l'évanescence, de la faiblesse. Et dans ces auges à purin se révèle la monstruosité, élytre de tout ce qui est la destruction, des autres bien entendu, et non de ces semis de larves qui se congratulent, s'espèrent, se nobélisent, des autres donc, dont l'ignorance est confondante, la manipulation de leur esprit relevant de l'autorité pavlovienne, car ces autres sont à l'image des chiens de Pavlov, gesticulant ou restant coi lorsqu'on leur demande, acceptant tout pourvu que leur plaisir ne soit étreint par les barrières drastiques de lois monastiques.

L'errance comme sa portée est là, dans la divination de la fécalité, de ces croyances rabâchées par les voies du soporifique divin, le média, ce relais couronné de l'abjection, du mensonge organisé, rupestre peinture de la débilité accentuée par ses ordonnances, pute arraisonnée par les maquereaux de l'intolérance totale, les commissaires politiques de la diarrhée lubrique, cette pensée unique qui tient la médiocrité debout. Et quelle médiocrité !

Qui pavane dans le mensonge, son héritage, comme une grue sur un trottoir, la chemise au vent, informe, bigarrée, métissée à souhait, s'imaginant le centre du monde, alors qu'elle n'en est même pas la périphérie, grotesque bubon dithyrambe de sa propre incongruité, qui se révèle en tous états de la sphère humaine, politique, médiatique, artistique, philosophique, scientifique.

Ainsi va ce monde, traînant ce boulet dérisoire de l'involution, abstraction qui ne durera qu'un temps, que l'on se rassure, les racines humaines étant indestructibles, et si entachées par le paraître redevenant inéluctablement Être, contrairement à tout ce que peut affirmer la bêtise coagulée par les limbes de l'atrophie qui voudraient pourrir ce monde, toutes ces modélisations qui les reflètent et qui ne sont là que pour rendre esclave l'Humain désorienté: marxisme, darwinisme, freudisme, einsteinisme, friedmanisme, mamelles systémiques de l'involution par excellence qui engraissent l'ignorance et ses royaumes.

Ainsi ce monde, livré à la barbarie, la barbarie étant le propre des médiocres, incapables de construire, se complaisant dans l'abjection et voulant que l'abjection soit le nid de tout un chacun, éduquant de-ci de-là le troupeau des ignorants, les cataloguant, les fichant, les asservissant, afin qu'ils ne troublent l'ordre "public" de la déviance organisée, que dis-je sacralisée, car il faut un sacre au néant, le sacre du vide qui roucoule, larmoie, viole et pille, le sacre de cette espèce conditionnée qui s'accroît pouvoir, même si le pouvoir n'en veut pas, tant il est fétidité de l'excellence, pâle copiage de ce qui ne se copie pas, standardisation de légumes insensibles, de ces légumes qui applaudissent aux chants de guerre, guerre qu'il ne faut pas craindre mais éviter, guerre qui attire tous les tueurs nés de ces civilisations de l'involution, se précipitant dans le massacre au prétexte d'un humanisme qui n'existe pas, les crimes de guerres étant eux-mêmes organisés par la piétaille des valets de la putridité, torturant, violant, égorgeant, découpant en morceaux les cadavres sanglants de celles et de ceux qui osent se rebeller à la soumission des médiocres, tel qu'on le voit actuellement en Syrie.

Il n'y a que les aveugles pour ne pas voir cette offensive du néant, manipulant à souhait des masses qui s'imaginent défendre la Liberté, mais la Liberté ce n'est pas cela, de se confondre dans l'esclavage le plus ahurissant qui soit, jusqu'à être ligoté par des archaïsmes qui n'ont pas lieu d'être dans nos civilisations ! Ainsi verrons-nous l'affrontement entre une coalition à la botte de l'atrophie et la Syrie, tête de pont vers l’Iran ? Et pourquoi tant d'acharnement ? Après l'Irak, l'Afghanistan, berceaux de civilisations, l'Iran aux racines indo européennes. Ne serait-ce par-là plutôt le désir d'anéantir tout des Peuples Indo Européens ? Un génocide envers la Culture d'origine de ce monde supplanté par la barbarie la plus grotesque ? Cet acharnement ne le retrouvons-nous pas dans nos propres Nations où la défense de nos cultures, de nos Identités, de nos racines Chrétiennes, est un crime pour la noblesse empruntée de la barbarie qui s'en veut règne ?

Réfléchissez et vous verrez qu'ici se tiennent le lieu et le temps de toute l'involution que nous connaissons actuellement. Face à ce déni d'exister, cet ostracisme, cette perversion, cette atrophie, il convient bien au contraire d'exister et poursuivre la lutte impitoyable dans la légalité des lois humaines contre cette barbarie qui n’a que deux siècles, ne l’oublions pas, et ne représente rien face aux millénaires de notre Civilisation, et encore moins au regard de la parole sacrée, le Sanskrit qui dit notre monde depuis plus de cinq cent mille ans ! Gardez donc espoir face à cette fatuité, cette futilité, cet épiphénomène qui disparaîtra dans le néant d’où il est venu, pour ne plus jamais en revenir, face à la conscience Humaine régénérée dans le réel et non sa virtualité.

© Vincent Thierry