Florilèges

Florilèges

 

L’abjection sans limites des prévaricateurs assoiffés de prébendes continue de plus belle au nez des politiques de la médiocrité qui ne peuvent arrêter ce barrissement de la torpeur dans laquelle se congratulent l’ignoble et sa servitude. Pendant qu’on licencie à ne plus que faire, sous le regard hostile de vigiles, bras armés d’une révolution mondialiste écœurante, où l’humain n’a plus que le nom d’étron, en forçant des employés à ouvrir leurs coffres, des fois qu’ils aient emporté l’outil de travail, sans que les pouvoirs ne disent rien, pendant que d’autres s’apprêtent à faire sauter leur usine dans laquelle ils ont travaillé pendant des décennies, le marivaudage continue, la poudre aux yeux est en cacophonie : voyez, regardez, ce siècle est d’une putridité de lanterne, cette lanterne qui en d’autres siècles fut aspiration à une Liberté aujourd’hui bafouée, pour le plaisir léthargique d’une faune ahurissante qui ose faire la morale à des Peuples culpabilisés par une bassesse sans précédent, celle d’une écologie politique totalement dévoyée !

Ce ne sont pas des éditoriaux qu’il faudrait commettre pour dire la puanteur qui règne dans ce bourbier de l’esclavage, mais bien des centaines de volumes, tant les uns les autres participent avec avidité à la peau de chagrin sans refuge de cette parousie de la folie qui n’est autre que le royaume de l’immondice et de ses serviteurs cupides, avares et bellâtres, jouvenceaux et pucelles du désir commun d’affamer les Peuples afin qu’ils obéissent aux instances apatrides de ce bubon que l’on nomme la mondialisation.

Ce constat est brutal, certes, mais à l’image de la prévarication et de la prébende qui s’initient. Je vous rassure, ici ni haine, ni mépris, un simple constat affligeant pour des hères dont on peut se demander pourquoi les cellules psychologiques habituelles lorsqu’il y a un accident ne se sont pas mises en œuvre, car ils en auraient vraiment un besoin impérieux, pour leur faire retrouver le sens du réel loin des disharmonies qu’ils enfantent ! La charité Chrétienne existe encore, malgré ce que l’on peut dire de la Chrétienté.

Regardez bien le désert qu’ils vous imposent : un désert culturel global où tapinent les miasmes et leurs odeurs de pourriture, charriant contre les Identités tout ce que permet la liberté de la pensée unique dont la tyrannie affuble chacun de ses élytres, ses respires déféquant la moelle du vivant, exhalaisons fétides dans laquelle se réjouissent les honneurs du déshonneur, cette ribambelle de passionnés de la destruction qui s’inventent des ramures alors qu’ils ne sont que le chiendent de la Terre, cette herbe folle qu’un jardinier serein fera disparaître aux limbes de la décrépitude et de ses orgueils qui sont autant de flatulences que le commun doit adorer, un désert social où la nature même de l’Identité doit disparaître pour s’affubler de toutes les litanies de la décrépitude du vivant, le parasitisme et ses aigreurs qui demandent et redemandent pitances et droits alors qu’ils n’officient que pour leur pauvre gouvernance qui se conchie dans des zones de non droits qui ne sont uniquement celles que l’on croise dans les banlieues torrides, mais dans les sphères les plus noires de ces pouvoirs qui s’imaginent la vertu du monde alors qu’ils n’en sont que la décrépitude frivole.

Un désert politique où le jaillissement du moi, du roi, de cette béatitude qui frise l’insolence organique s’étatise comme harmonie alors qu’elle n’est qu’inharmonie, déchéance, déchéance du Peuple, déchéance de son Droit à la Vie, de son Droit à la Liberté, dont les ascensions sont chutes brutales comme les venins de la vipère qui engraisse sur la mort latente de sa proie, voyant ici tout se conjuguer pour annoncer la létalité, ouvrant la porte  à la frénésie des drogués de la destruction charriant non seulement la cocaïne qui permet de maîtriser la jeunesse, non seulement l’alcool qui permet de maîtriser les adultes, mais la pertinence de l’euthanasie et de l’avortement pour faire en sorte que ne subsiste plus la moindre parcelle de vivant au sein de ce pays qui marque son indifférence à la génuflexion qui autorise toutes les dissensions.

Que l’on se rassure, nous assistons ici à la chute de l’empire Romain, la décadence est à sa ressemblance, une décadence profonde qui ne peut naître une civilisation mais uniquement son écume orgiaque en laquelle la bestialité trouve sa prononciation comme une revanche sur la rectitude morale, je ne parle pas ici de sexualité, mais bien de la rigueur morale nécessaire pour faire prospérer le commun et non s’engraisser comme un porc pour faire valoir sa misère intellectuelle, car enfin à quoi donc sert-il à ces lézards d’avoir vingt voitures, cent appartements, trente maisons, vingt jets, à rien, sinon qu’à se dandiner dans la putride langueur qui est commune à cette vanité de croupion qui parade sans demi-mesure sur la misère Humaine qui charrie sa déchéance, tellement son courage est vilipendé par les scories de ce monde, tellement sa force d’âme est châtrée par la perversité dominante, cette perversité de l’âme qui frise de dantesques augures  auxquels on ne trouve peu de répons, sinon ceux des marges de ce temps qui lentement mais sûrement tressent leur chemin au milieu de cet éventail sidaïque qui se complaît et se réjouit de la torpeur du vivant.

Analysez en profondeur ce qui se passe autour de vous, au-delà de vos frontières, et vous verrez que ce que vous disent les imposteurs n’existe que dans l’imaginaire du délire proxénète qui guette les réactions des masses pour mieux les induire dans la léthargie. On vous a parlé d’une moralisation des flux financiers ? Mais cette moralisation n’existe pas, les paradis fiscaux continuent de prospérer à l’image de notre Saint Barthélémy qui croule sous le veau d’or, on vous a dit que les mentors de la décrépitude qui ont ruiné les États vont maintenant faire attention, et que voyez-vous, des milliards de dollars comme d’euros qui valsent à nouveau pour rémunérer l’imposture qui a permis la naissance de cette crise financière, observez les tenants des flux financiers, croyez-vous qu’ils sont au seuil de pauvreté, que nenni, sous le nez et à la barbe des politiciens de pacotille qui guident votre pensée, ils se récompensent et recommencent comme jamais cela n’a été leurs prouesses spéculatives, sur la dette des États, votre dette désormais, cette dette immorale qui vous verra demain esclaves de cette infamie que l’on nommera la banque mondiale.

Aux mains non pas de vos États, mais aux mains d’apatrides qui ne cherchent qu’à vous forcer dans le vide afin d’instaurer leur glauque incertitude, ce mondialisme éthéré et parjure qui n’a vocation de vous élever mais bien au contraire de vous affaiblir, de vous anémier, de vous récupérer dans ses méandres les plus ignobles, afin que vous soyez les jouets d’une économie minimisant vos besoins jusqu’à la lie, au nom de ce mensonge rectal qu’est cette écologie putride dont chaque jour on vous parle avec rudesse, car le croyez vous où pas, vous êtres responsables, vous êtes même responsables de la crise, de cette fabulation créée de toutes pièces qui voit ce jour se dresser les illusionnistes, afin de vous faire accroire, pendant que se mettent en route les chaînes d’un pouvoir dictatorial contre lesquelles vous ne devez en aucun cas vous rebeller.

Pouvoir non de l’esprit mais de la matière la plus déliquescente, cette matière de la pourriture qui veut façonner les individus à son image, cette matière dont la liturgie est le profit ! Immondice parmi les immondices dont on pourrait comprendre qu’il soit sain s’il avait pour objet d’élever, mais il n’est pas là pour cela, il est là pour se servir de vous comme des unités économiques qui lorsqu’elles seront vidées de leur substance devront disparaître dans les toilettes de ce monde d’ignominie qui se prépare sous vos yeux et que vous ne voyez pas.

On vous invente le terrorisme, on vous invente le virus h1n1, on vous invente la culpabilisation, on vous invente la moralisation, on crée de toutes pièces la pourriture afin de mieux vous faire accroire que l’on vient en sauveur pour vous aider, il n’y a pas ici contradiction, mais bien une volonté de puissance, la volonté de la médiocrité à préserver ses acquis, qui elle-même est au service d’une volonté négative, une volonté qui peut être contre carré sans difficulté si et si seulement vous savez dépasser la poudre aux yeux que l’on vous inocule avec le sourire compassé que la petite lucarne vous renvoie chaque jour de délirants qui veulent être maîtres de vos destins.

Nous sommes très loin de la Capacité, de cette Élite que l’Histoire avec un H majuscule a toujours réclamée pour servir et non se servir de l’Humanité, nous sommes dans le règne du matérialisme le plus purulent, celui qui adviendra une chute totale de cette civilisation du clinquant, rassurez-vous !

Car on ne peut bâtir un monde sur les scories et les atrophies de l’Humain, un monde couronné sur le sable, sans racines sans le voir impitoyablement s’autodétruire, la Nature, n’en déplaise aux écologistes de pacotille qui trônent dans leurs vêtures de prêtres de Thanatos dans les pouvoirs les plus inscrits de ce temps, reprenant invariablement ses droits et sa légitimité, car la Vie n’est pas un jouet que l’on inscrit dans la putridité et la déliquescence, car la Vie n’est pas l’atour des sidaïques mentaux qui veulent couronner leurs gargarismes dans un pouvoir féodal et dithyrambe, la Vie des Êtres Humains ce n’est pas cette fourberie et cette mascarade qu’on leur prépare sans leur demander leur avis,.

Les prébendiers en tous genres pourront bien détruire tant qu’ils veulent, les Êtres Humains, les Ethnies, les Peuples, les Races, l’Humanité, légiférer à outrance tant qu’ils peuvent, leurs chiffons de papiers rejoindront les limbes de leur esclavage commun, car la Vie reprendra ses droits, comme elle l’a toujours fait, et ce depuis des centaines de millénaires, et ce ne seront les bêtisiers du couronnement de ces cavaliers de l’apocalypse, les Darwin, dont on attend avec impatience l’enfantement d’un Être Humain par un singe, les Freud qui ne voient le monde que comme un orifice rectal, les Einstein qui imaginent impossible le dépassement de la vitesse de la lumière ramenant ainsi indéfiniment l’Être Humain à cette petite planète qui nous voit ce jour vivre, qui y pourront quelque chose.

Car l’Être Humain n’a pas vocation à être un esclave, et son devenir n’est pas celui unique de cette terre, cette prison dorée pour les atrophies des uns, ce camp de concentration pour la majorité, mais bien cet Espace qui nous entoure, ces mondes à conquérir par la volonté harmonieuse, et non la volonté atrophiée que respire notre espèce actuellement, dans tous les domaines qu’ils soient scientifiques, culturels, artistiques, politiques ! Ainsi patience, le boomerang fera son œuvre, ce n’est qu’une question de temps, mais qu’est-ce que le temps, sinon la mesure que chacun lui donne, et le temps des uns n’est fort heureusement pas le temps des autres, ce qui permettra la résurgence de l’Humain aujourd’hui confronté à un vide sans lendemain, qu’il saura dépasser.

© Vincent Thierry