Dominique Venner

Dominique Venner

 

Dominique Venner s’est suicidé dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, au sanctuaire de la Vierge, montrant à tout un chacun l’ouverture vers le Sacré qui jamais ne périra devant les hordes de la subversion et leurs frénésies meurtrières de tout ce qui ressort de la Culture comme de la Spiritualité Occidentale, quand ce n’est pas de l’ordre physique par viol systémique et asymétrique en utilisant l’exogène au détriment de l’endogène.

Cette immolation du Virtus, soit de l’Homme dans sa réalité et non dans sa virtualité, relève d’un appel impérieux au Peuple de France comme aux Peuples Européens qui n’ont pas encore délaissé la Vie pour le profit de la mort.

Ici, nous sommes dans l'esprit de sacrifice de l'aristocratie de la pensée, qui fonde l'espoir d'un réveil salutaire de nos contemporains s'enfonçant, par acculturation, dans le sanctuaire de boue de la subversion la plus désaxée et déviée que l'Humanité ait eu à connaître, celle du mondial socialisme agité par l'usure qui veut la rendre esclave de son atrophie la plus purulente, celle de son retour vers la matière brute qu'elle voudrait le panache de tous, dans une synchronicité liant à la mort toutes les faces de l'Humain, par avortement, euthanasie, darwinisme, einsteinisme, freudisme, friedmanisme, marxisme conjugués, toutes chiures de la reptation ne recherchant l'élévation de l'Humain mais sa désintégration au profit d'une caste dont le néant n'est plus à révéler.

Ce néant ondoyant devant nos yeux qu'il faudrait acclimater en se roulant dans sa fange.

Nul n'est aveugle, simplement aveuglé par l'illusionnisme de ce fumier dans lequel s'imaginent pouvoirs les agents comme les féaux de cette reptation mobile, entrecroisée, se servant des uns et des autres pour semer un esprit de division sans commune mesure afin d'opérer sa coagulation.

Dominique Venner ici donne à tout un chacun le loisir de voir qu'il existe une autre force et que cette force soit se battre avec tous les instruments intellectuels qu'elle possède et qui n'appartiennent en aucun cas au marais putride où la pensée se noie.

Le renversement de cette nausée ne pourra se faire que par une guerre totale de l'information, une guerre totale culturelle, une guerre totale contre le révisionnisme historique, une guerre totale contre la médiocrité dans tous les domaines, artistiques, philosophiques, spirituels, et bien entendu politiques.

L'Aristocratie demeure, que n'en doutent un seul instant les nains qui se proclament, et ce depuis plus de trois cents ans, et qu'ils le veuillent où non, au bout du compte, ils seront terrassés, c'est bien pour cela qu'ils s'agitent sans repos pour initier leurs lois putrides qui ne sont que les arborescences de leur néant, incompatibles avec l'élévation, et donc toujours en marche vers la désintégration de tout ce qui est, car dans l'incapacité de la moindre créativité comme de la moindre création.

Honneur donc à celui qui fut, et que tout un chacun en tire les conséquences afin d'affermir ce combat total qui doit se montrer avec détermination dans les domaines de la Culture, de la Spiritualité, de la Politique avec un P majuscule, et non de la "gouvernance", terme ridicule composite de la soumission à l'usure, afin de nettoyer la gangrène qui empuantie nos Nations Européennes et soumet le monde à l'abjection la plus putride, celle de voir l'Être Humain, devenu genre, esclave consentant à la barbarie de la médiocrité.

© Vincent Thierry