La gestation du déploiement

La gestation du déploiement

 

La gestation du déploiement des mises en œuvre par ce temps découle des ruissellements inattendus, particulièrement désastreux au sens du devenir escompté, et ce ne seront les atermoiements comme les prises de positions belliqueuses, outrancières, qui pourront y changer quoi que ce soit.

On ne réduit pas un Peuple en esclavage. C’est un singulier oubli qui démarque la tragédie, que nous ne citerons pas, que l’on voit prospérer dans ces jours de misère où la jeunesse d’un Pays succombe sous les coups orientés et préparés d’une résistance naturelle au propos de ceux qui l’ont mené vers la désolation.

Croire un seul instant que tout se résoudra dans l’acharnement thérapeutique dédicacé sous les auspices d’une « démocratie obligatoire », non légiférée, c’est commettre une erreur dramatique que le sens commun perçoit, mais que dans les sphères des pouvoirs qui alimentent cette hérésie, l’on ne peut comprendre, tant le monde ne se réduit pas à une seule composition scripturale et ordonnée, mais bien au contraire à des vitalités ataviques que nul ne peut détruire sous peine de se détruire soi-même, et à commencer par sa propre viduité.

Il est des leurres qui ne peuvent tromper, des ornementations qui se dévoilent factices, et ces leurres comme ce stuc, tout d’apparence, ne peuvent encore perdurer sous peine de voir mourir une jeunesse dynamique qui ne mérite pas ce sort. Les armes ont parlé. Un tyran a disparu. Peut-être serait-il temps désormais de s’interroger sur la portée du développement à donner à cette action qui, aujourd’hui, se retrouve condamnée, car elle est oublie de la volonté inexpugnable de l’appartenance, de l’Identité qui ne peut se bafouer impunément.

Nul n’est prophète, et en ce renouveau des actes la simplicité n’a pas d’existence. Les « il faut que », « il n’y a qu’à », etc n’ont pas de raison dans la portée de ce jour. Mais prendre la mesure de la situation n’est pas inutile afin d’opérer ce changement qui doit renaître la maîtrise de ce Peuple par ce Peuple et non pas par des faux-semblants qui viennent de nulle part et n’ont jamais accompli quoi que ce soit de vital pour ce pays.

Organiser une élection motrice et matricielle dans le cadre de la Démocratie, que ces actes allèguent, en ce qui me concerne, et je précise, en ce qui me concerne, me semble la seule solution à l’épineux problème qui se révèle, et dont il n’était pas difficile, sauf à être aveugle, d’en percevoir le destin.

Le pragmatisme s’impose, l’aventurisme ne peut disposer.

© Vincent Thierry